2 Déc 2016 | Actualités

2-1 pour un OM métamorphosé à la pause

Il y a plusieurs façons de faire un résumé. On peut énumérer les occasions. Ou bien on donne son avis sur le jeu. Ou alors, on récite les stats. Mais le plus simple est de donner le score. Durant cette première mi-temps, toutes les lectures donneront le même résultat : Lorient était largement au-dessus de Marseille.
C’est d’ailleurs le FCL qui est le mieux entré dans ce match de gala (puisque c’était la première fois que le FCL était retransmis, le dimanche soir, en tant que « grand match » sur Canal+). En effet, le premier quart d’heure voyait un OM surpris par le pressing merlu. Les Marseillais auront beau fustiger l’arbitre pour une charge un peu trop virile en pleine surface bretonne, on ne voit pas comment cet OM-là aurait pu bousculer un Lorient qui a dominé de la tête et des épaules la première mi-temps.

Une incroyable parade de Mandanda

Dès le début, le pressing lorientais aura mis l’OM en difficulté. Avec des récupérations hautes, nos Merlus n’ont pas cessé de créer le danger. Les stats corroborent notre avis un brin chauvin puisque Lorient affichait, à la pause, un total de 6 tirs cadrés contre… aucun pour l’OM. Le Pen, Hautcoeur, et surtout Saïfi ont, tour à tour, fait passer le frisson autour de la cage des Sudistes. Mention spéciale pour cette tête piquée de Saïfi. Mais la parade absolument exceptionnelle de Mandanda était un modèle du genre. Le plus épatant est que sur le corner qui suivait, Mandanda réalisait un autre arrêt du même acabit. Enorme, ce gardien !

Une pluie dantesque

La liste impressionnante des occasions lorientaises (12 durant la première période) ne pouvait pas ne pas être, à un moment, finalisée par un but. Celui-ci arriva suite à une faute indiscutable de Cana sur Le Pen. Saïfi transformait le peno en le tirant au centre du but. 1-0 pour Lorient (43ème). L’OM, gêné par le pressing tango et les appels dans le dos, n’aura rien montré en première période puisque la première parade d’Audard n’interviendra qu’en seconde mi-temps (48ème).

Avantage logique à la pause

Il est vrai qu’à la reprise, Marseille n’était plus le même. Cela n’était sans doute pas dû à la rentrée de Cissé, mais toujours est-il que c’est Akalé qui prenait Jallet de vitesse pour battre Audard d’un coup de patte. 1-1 (52ème). La pluie diluvienne avait cessé mais ce sont les assauts olympiens que Lorient tentait de contenir (54ème, 58ème et 62ème). Marseille combinait mieux et se projetait très vite vers l’avant. Lorient était bel et bien en difficulté. Comme sur ce tir de Niang qui touchait la barre.

Un OM métamorphosé

Lorient perdait la main et reculait dans un match qui sentait le chaos. Cette seconde période était débridée, très agréable à regarder, avec un jeu rapide, mais pour tout dire, un peu inquiétante eu égard à cette domination d’un Marseille, cette fois réellement « entré dans le match ». Ce n’est qu’à 20 minutes de la fin que Lorient reprenait enfin ses esprits en tentant de poser le jeu. La rencontre s’équilibrait au fur et à mesure que le temps passait et on se disait que le FCL pouvait se satisfaire d’un nul face à un OM conquérant depuis la pause. Mais c’était sans compter sur le talent individuel des Olympiens (80ème) : Suite à une superbe transversale, Bonnart crochetait avant de centrer sur la tête (magnifique) décroisée de Mamadou Niang. 2-1 pour l’OM.

Cantareil et Marin entraient pour tenter de rattraper le score. Le premier s’essayait aussitôt (85ème). Mais cela passait à côté. Le FCL cédait donc sur son pré. Un revers sans conséquence puisque le maintien semble acquis. Mais bien sûr, il est hors de question de finir « en roue libre ». Pour glaner des points, il faudra donc rééditer cette première période parfaite sans être traumatisé par la seconde puisque Lorient ne croisera pas tous les jours une équipe aussi fringante que le fût Marseille en seconde période.

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