4 Déc 2016 | Actualités

Alain Le Dour : "Capable de produire du jeu"

Que penses-tu du début de saison de ta formation ?
En début de saison, nous avons plutôt rencontré des équipes de milieu voire de bas de classement. On a fait de bonnes rencontres en les gagnant assez facilement. Dans ce début de saison, nous avons également rencontré la réserve de l’EA Guingamp, équipe de Division 1. Quand on les a jouées, certaines guingampaises avaient déjà pris part à des matches de D1. On les bat 2-0. Nous restons aujourd’hui sur deux confrontations face à deux concurrents directs pour la possibilité de jouer les barrages. On perd à Saint-Malo 2-1 et nous faisons match nul (2-2) face à Ploërmel. Sur cette dernière partie de championnat, nous sommes en déficit de points.

Comment juges-tu le niveau du championnat de DH ?
Il y a deux niveaux dans ce championnat. D’abord, il y a Saint-Malo, Ploërmel et Bréquigny que nous affrontons ce week-end. C’est aussi une belle formation. Bréquigny a joué les barrages la saison passée mais n’est pas montée. Ça s’est joué au goal-average particulier. Et on peut également rajouter l’équipe réserve de Guingamp. Après effectivement, il y a un deuxième niveau de compétition qui est un peu moins bon.

L’idée est donc de ne pas perdre de points face aux équipes plus faibles et de remporter les chocs…
Tout à fait ! Il ne faut surtout pas perdre de points dans les rencontres soient disant moins difficiles. On doit se les rendre faciles. Il faut aussi être présent dans les rencontres plus compliquées. La particularité cette année, c’est que le championnat se joue sur une poule aller et une poule retour. On a perdu à Saint-Malo, c’est dommage, mais ce n’est pas irrémédiable. On ne doit pas faire de faux pas sachant que nous recevrons Saint-Malo et Ploërmel lors des deux dernières rencontres.

Pour toi, quelle est l’équipe la plus forte ?
Je pense que Saint-Malo a un potentiel plus important. Mais ces trois adversaires ont des caractéristiques différentes. Ploërmel pour nous, c’est un derby. Elle a des valeurs de combativité et collectives importantes. Bréquigny a de l’expérience puisqu’elle a joué en Division 2 il y a deux ans. Concernant Saint-Malo, elle a beaucoup de joueuses ayant déjà joué en D1.

Quels sont les points à améliorer et ceux sur lesquels tu dois t’appuyer pour la suite de la saison ?
Je pense que notre principal adversaire c’est nous. On doit être capable d’avoir une équipe et un collectif pour que nous puissions exprimer l’ensemble de nos qualités. Le travail est beaucoup axé sur ces points. Contre nos meilleurs adversaires, ça va se jouer à peu de choses.

Sens-tu que l’équipe progresse au fil de la saison ?
Oui, tout à fait. L’équipe a été modifiée à l’intersaison. Je l’ai complété avec quelques joueuses. Je trouve que le groupe prend la mesure de ce championnat et apprend à mieux jouer ensemble et à mieux se connaître. Mais nous n’avons pas donné encore tout notre potentiel.

Quelles sont les forces et faiblesses de ton effectif ?
On a deux bonnes gardiennes de niveau DH. Derrière aussi, je peux faire tourner plus facilement aussi. Je dois également jouer avec les absences des internationales comme Soazig Quéro et Mathilde Jouanno. Mais c’est une équipe qui a une qualité technique intéressante et qui se doit d’être capable de produire du jeu et de le faire.

Peux-tu nous dire un petit mot sur Soazig Quéro et Mathilde Jouanno ?
Nous sommes très contents de leur convocation au Championnat d’Europe U17. L’an passé, elles avaient fait des matches de préparation. Soazig a participé à toutes les rencontres alors que Mathilde a manqué quelques rencontres. Ça montre que le club travaille bien ainsi que leur club d’origine, Riantec.

Leur expérience internationale peut également servir au collectif ?
Oui bien évidemment. J’ai vu leur match en Irlande et c’est vrai que c’est un niveau très intéressant. Elles reviennent de ces rencontres en ayant beaucoup progressé. Mathilde est revenue en pleine confiance puisqu’elle marque deux fois. Le groupe en tire forcément des bénéfices.

Avez-vous comme objectif de faire un parcours en Coupe ?
Oui, la Coupe est primordiale. Elle a des valeurs collectives. On va essayer d’aller le plus loin possible et faire une épopée en Coupe de France.

Comment se passe votre arrivée à Kerbernès ?
Tout se passe très bien. On peut travailler dans des conditions optimales que ce soit sur les terrains ou dans les bureaux. 

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