2 Déc 2016 | Actualités

Alençon / Lorient : Ça sent le traquenard !

Se souvenir des belles choses
La coupe, Lorient connaît. Celle qui trône dans l’armoire à trophées n’est pas encore recouverte de poussière. Cette incroyable année 2002 reste en effet dans toutes les mémoires. Pensez donc, deux voyages au Stade de France pour deux finales et de grandes émotions. La Coupe de la Ligue, certes plus lucrative, mais moins valorisante, avait été abandonnée pour se concentrer sur la Dame Coupe de France, infiniment plus respectable. Alors, on remet ça ? Une petite balade en mai à Paris, ça vous dit ?

Cette satanée « magie » de la coupe
Les médias et les footeux adorent cette expression qui décrit le match héroïque que fournissent les petites équipes contre des pros désemparés devant tant de gnac. En fait, pour le FCL, le petit jeu consiste à ne pas se faire remarquer de la France du foot. Vous savez, quand le présentateur télé pointe les cancres de Ligue 1 déboulonnés par le plombier du coin. « La surprise vient des modestes Alençonnais qui viennent de sortir les pros de Lorient ». Non, pas ça !

Faire le métier, mais pas seulement
Inutile de se faire inutilement peur. Car, intrinsèquement, nous n’avons pas besoin d’inventorier le fossé qu’il existe entre un modeste pensionnaire de CFA2 et une équipe de milieu de tableau de Ligue 1. Mais dans les têtes, c’est une autre chanson. D’un côté, galvanisés par une ambiance de match de l’année, les Alençonnais vont se vider les tripes pour entrer dans l’histoire. De l’autre, le risque est grand de ne pas trouver le petit supplément d’âme que l’on peut happer quand on joue contre l’OM. Lorient devra donc faire sérieusement le boulot avec les qualités que l’on connaît. Mais nos Merlus devront aussi bomber le torse pour ne pas se faire marcher dessus par onze gaillards remontés à bloc.

Alençon rate sa saison
C’est la première fois que les Normands rencontrent une équipe pro en match officiel. Voilà qui rend inutile tout discours de mobilisation. Cette seule évocation indique le degré de motivation que trouveront les joueurs coachés par Christophe Ferron (ancien du FCL). Mal en point en championnat de CFA2, « ce match peut être celui de l’exploit » indique un joueur. On connaît donc le canevas du match : C’est le premier but qui donnera le ton. Les Merlus seraient donc bien inspirés de marquer rapidement pour calmer toutes velléités d’exploit.

Le grognard va manquer
S’il y a un bonhomme capable de motiver les troupes, c’est bien Fabien Audard. Posté en vigie, il sait donner de la voix et recadrer ses soldats. Son absence sur blessure dans une rencontre atypique est le symbole que tout n’est pas rose, ni joué d’avance. Méfiance, donc !

Démarrer une « bonne année »
En cette période de vœux, nous ne demandons pas la lune. Bien partis en championnat, nos joueurs ont déjà le maintien en ligne de mire. Mais pour cette troisième saison consécutive parmi l’élite, les plus optimistes prétendent qu’il ne manque qu’un petit chouïa pour obtenir mieux qu’un maintien serein. On pense bien sûr à une excitante place dans le premier tiers du championnat. Pourquoi pas ? Mais si c’était la coupe qui nous offrait le grand frisson cette saison ?

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