Arnaud, quelles ont été tes sensations pendant le match face à Saint-Etienne ?
Cela faisait un moment que je n’avais pas joué mais j’ai l’avantage de bien connaître le système du FC Lorient. La priorité, c’était de gérer mon capital physique qui, à 35 ans, est moins bon qu’à 20 ans ! Il y avait des très bons joueurs en face donc il fallait redoubler de vigilance. J’ai joué sur mon point fort : l’anticipation plus que la vitesse.
Est-ce une façon de se racheter du non-match de mercredi, à Evian ?
Non. Nous avons perdu 4-0 à Evian. On ne changera pas cela. On n’arrivera pas à récupérer ce qu’on a fait là-bas. C’est fini maintenant. C’est une manière de se racheter vis à vis de nous-mêmes déjà parce qu’on peut se poser énormément de questions sur ce qu’il s’est passé à Evian. Je n’ai pas l’habitude de dire ça mais je suis fier de la réaction de l’équipe face à Saint-Etienne. Ce n’est pas des conditions faciles pour gagner un match. L’équipe a réagi.
Comment expliques-tu la différence de niveau entre les deux matchs ?
C’est une forme d’inconstance. On n’est pas les seuls dans ce cas là. Toutes les équipes de football connaissent des périodes difficiles. Dans notre cas, ce qui est saisissant, c’est que l’on est capable, en trois jours, de passer d’un match très médiocre à un bon match. C’est inexplicable. Il y a tellement de paramètres que l’on ne maîtrise pas. Chaque match est une nouvelle aventure.
As-tu ressenti le soutien du public du Moustoir face à Saint-Etienne ?
On savait que Saint-Etienne draine beaucoup de spectateurs. On était conscient que le public pouvait donc être partagé. Mais le public lorientais a vraiment répondu présent. Nous étions agréablement surpris. Cela nous a aidé pour réussir ce match.
