Entre 2003 et 2005, Baky Koné a disputé 72 matches avec le FC Lorient pour 33 réalisations. Meilleur buteur et meilleur joueur UNFP de Ligue 2 lors de la saison 2004-2005, l’attaquant ivoirien a brillé pendant trois saisons en Bretagne avant de partir à l’OGC Nice où il jouera de 2005 à 2008.
Baky, comment se passe ta saison actuelle ?
Ça se passe très bien, je me suis engagé avec Umm Slal au mercato. L’équipe était dernière au championnat lorsque je suis arrivé, nous sommes actuellement dixième sur quatorze.
Quels souvenirs gardes-tu de tes saisons au FC Lorient ?
Que de bons moments. J’ai passé de très belles années du côté de Lorient. C’est un club que j’aime beaucoup, je suis d’ailleurs toujours les résultats et le parcours du FCL.
Si tu devais en garder qu’un ?
Ce serait le dernier match avec Lorient. On m’avait réservé une surprise. Quand j’en parle, j’ai encore des frissons. C’était inattendu. C’est un moment fort dans ma vie et ça m’a beaucoup marqué. J’avais l’impression que c’était un remerciement pour ma saison. Lorient, c’est encore ma maison, je sais que je peux revenir à tout moment. Le FC Lorient a été mon premier club en Europe, je sais que je peux revenir à tout moment. Ce sera toujours le premier dans mon coeur surtout avec la relation que j’ai eu avec les dirigeants, les supporters, les partenaires.
Comment s’est effectuée ton arrivée au club ?
Je suis venu avec le coach, Christian Gourcuff. On s’est rencontré au Qatar, au club de Al Gharrafa Doha. Il était entraîneur et je venais d’arriver de Côtes d’Ivoire. Tout est parti de là. C’était plus qu’une relation joueur-entraîneur. Lorsque Christian est rentré en France pour les vacances, je suis revenu avec lui. Lorsqu’il a signé au FC Lorient, il a demandé à ce que je fasse un essai. On m’a donné la chance de pouvoir m’éclater, c’est ce que j’ai fait. J’avais à coeur de montrer à tous ceux qui n’y croyaient pas que le coach n’avait pas tort.
Qu’est ce qui est particulier au FC Lorient ?
C’est un club très familiale. Ce sont des conditions idéales pour donner la chance aux jeunes joueurs. On peut montrer de quoi on est capable. Je suis très fier d’avoir été à Lorient. A chaque match, à chaque entrainement, j’ai pris du plaisir à jouer. Il y avait une très bonne ambiance. Ça ressemblait à ce que j’avais connu à l’Académie en Côtes d’Ivoire. Je pense que je n’aurais pas pu réussir autant dans un autre club. Le coach avait confiance en moi, j’avais envie de lui montrer qu’il n’avait pas tort.
Nice, c’était une nouvelle étape dans ta carrière ?
Mes choix ont toujours été dictés par le feeling que j’avais avec les entraîneurs. C’est pourquoi je suis allé à Nice. Quelques clubs me souhaitaient mais le discours de Fred Antonetti m’avait beaucoup plu. J’ai passé de très belles années à Nice, j’ai beaucoup appris.
Quels sont les points communs entre Lorient et Nice ?
Ce ne sont pas de grands clubs comme Marseille, Lyon ou Paris. Mais ce sont des clubs qui te permettent de franchir une étape.
Suis-tu encore le club ?
Oui, je regarde beaucoup de matches de Lorient. C’est une saison mitigée pour le club. Après des débuts compliqués, ils ont réussi à remonter au classement. J’aurais aimé que Lorient soit mieux classé et je pense qu’ils pourraient l’être.
Selon toi, ton plus beau but avec Lorient ?
Le premier de la tête. C’était contre Brest. J’ai marqué et je ne savais même pas que j’avais marqué. J’en ai marqué plusieurs après de la tête. Pas beaucoup non plus. Mon premier but sous les couleurs du FC Lorient est particulier aussi. Mon histoire avec Lorient commence avec ce but. Je m’étais luxé l’épaule le samedi d’avant. Le coach m’avait refait confiance.
Un pronostic pour le match de samedi soir ?
C’est pas facile. J’aime ces deux clubs et j’ai passé de très bons moments à Lorient comme à Nice. Match nul donc.
