Moukandjo Benjamin (FC Lorient)-5

2 Mar 2017 | Actualités

Benjamin Moukandjo : “Nous devons nous libérer”

Benjamin Moukandjo, revenu victorieux de la Coupe d’Afrique des Nations, a abordé pour fclweb.fr la situation actuelle du club et ce qu’il manque aux Merlus pour retrouver le chemin de la victoire.

Benjamin, frustration et déception sont les deux termes qui résument la défaite à Rennes ?
Oui, il y a de la déception suite à ce match. On comptait repartir de Rennes avec quelque chose. On s’est donné les moyens pour mais il nous a manqué de la chance et de la réussite. C’est un match à l’image de celui de Nice. C’est dur de ne pas avoir pris de points. Par rapport au contenu, on méritait largement mieux que cela. C’est la dure loi du sport. Maintenant, il nous reste onze matches à jouer. Nous sommes conscients que l’on a notre destin entre nos mains. Il va falloir faire plus en espérant que la chance finisse par tourner.

Comment faut-il provoquer cette chance ?
Il faut déjà se libérer, tenter et ne pas se poser de questions. C’est plus facile de le dire que de le faire. Dans la situation dans laquelle nous sommes, inconsciemment, on se pose des questions. Il va falloir trouver des solutions. Je crois que c’est comme ça que viendra notre salut. Quand on commence un match en doutant, ce n’est pas l’idéal. La situation aujourd’hui est celle-là. On fait tout pour se sentir mieux. Par rapport aux deux derniers matches, il y a des motifs d’espoir. Dans l’engagement et dans la volonté de s’en sortir, personne n’a lâché et tout le monde y croit. On n’est pas résigné. Ce sont des facteurs qui nous permettent d’espérer. On va connaître des jours meilleurs.

“Évacuer le doute”

Il faut donc mettre ce poids de côté à l’avenir ?
Il faut réussir à l’évacuer. Mais ce n’est pas évident. Pour gagner des matches, il faut être libéré et avoir confiance en soi. On est dans une période de doute. Ce ne sera pas facile de le gommer. Aujourd’hui nous sommes 20èmes et nous ne pouvons pas aller plus bas. Ça peut aussi nous permettre de jouer plus relâchés. Il faut que chacun essaye de trouver un facteur qui va lui permettre de se libérer.

Tu as déjà connu des situations similaires avec Nancy et Monaco…
Ce sont des situations compliquées parce que, même avec un groupe de qualité, on peut se retrouver dans ce style de situation. Le coach apporte énormément pour tenter de nous libérer avant les matches. Il fait ce qu’il faut. Maintenant, c’est à nous, individuellement, de faire le nécessaire pour aller chercher du positif.

Arrives-tu à relativiser cette situation par rapport à ton expérience passée ?
Le positif, il y en a et il y a matière à espérer. Mathématiquement, nous sommes toujours dans la course. Même par rapport au contenu. Maintenant, la situation n’est pas simple mais j’essaye d’apporter mon vécu au groupe. Je suis dans ce rôle. Le temps des 90 minutes, il faut réussir à extérioriser et ne pas penser au résultat final. Avant les matches, on pense peut-être trop au résultat et on se pose trop de questions.

La deuxième partie de l’interview sera à retrouver demain.

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