[b]Christian Gourcuff, bonjour. Vous vous déplacerez à Boulogne samedi prochain. Que vous inspire cette équipe ?[/b]
[i]C’est une équipe courageuse qui doit relever un challenge difficile. L’an dernier, elle a accédé en Ligue 1 et c’était déjà un exploit. C’est difficile à assumer car elle n’était pas favorite pour la montée. Pourtant, elle a effectué des débuts encourageants. Après, ce fut un peu plus difficile. Il y a eu aussi la blessure de Gregory Thil qui a handicapé leur progression.[/i]
[b]Voilà maintenant quatre ans que votre formation est installée dans l’élite du football français. Vous avez découvert la Ligue 1 en 1998 puis êtes redescendus aussitôt, avant de connaître à nouveau une accession en 2006. Cela n’a pas du être facile. Depuis 2006, quels ont été vos principaux outils pour rester en Ligue 1 ?[/b]
[i]Nous sommes restés fonder sur nos principes de jeu très stables, qui nous ont permis d’atteindre la Ligue 1 et d’y revenir. Nous avons gardé également l’assise et la technique qui existe au sein du club et dans les différentes équipes de jeunes. C’est un gage de stabilité et de sérénité.[/i]
[b][orange]« La qualité du travail n’est pas toujours récompensée dans l’immédiat »[/orange][/b]
[b]Et justement, quels conseils pourriez-vous donner à l’USBCO qui découvre la Ligue 1 cette année ?[/b]
[i]Je n’ai pas de conseils à donner. Je pense que l’axe de travail de Laurent Guyot est clair. Il faut savoir que la qualité du travail n’est pas toujours récompensée dans l’immédiat. Mais que le travail paye par la suite. Ils doivent garder la sérénité et le cap. En tout cas de l’extérieur, l’USBCO me donne l’impression d’être solide et stable. C’est essentiel.[/i]
[b]La Ligue 1 pour un promu, c’est souvent une expérience inoubliable à vivre. Qu’avez-vous retenu de votre première accession en 1998 ? Les images fortes qui vous ont servi par la suite ?[/b]
[i]En 1998, l’amalgame entre les joueurs déjà présents et les recrues ne s’étaient pas faits. Et nous avions été relégués à la différence de buts. En 2006, c’était plus simple, nous avions renouvelé une bonne partie de l’effectif. Les recrues venant pour la plupart de Ligue 2 étaient revanchardes. Et nos choix avaient été très pertinents (Michaël Ciani, Rafik Saïfi, Christophe Jallet, Fabrice Abriel). Cela nous avait assuré une équipe compétitive.[/i]