Pouvez-vous nous évoquer le prêt de Rémi Mulumba à Dijon. Dans quel cadre rentre-t-il ? Dans l’optique de donner du temps de jeu à nos jeunes joueurs. Rémi devait déjà partir à Dijon à la fin du mercato estival en septembre dernier mais la blessure de Mathieu Coutadeur m’avait obligé à le bloquer. Ce qui était difficile pour lui. Sur la poule aller, il n’a pas eu l’opportunité de jouer régulièrement. Le problème se reposait pour la seconde partie. Il devait avoir un espace de jeu pour progresser et qu’il revienne plus fort au FC Lorient. Dijon est le club idéal ? Dijon le souhaitait. Ce qui est déjà très intéressant à la base. Pour lui, ce sont les meilleures conditions pour qu’il joue et qu’il soit bien là-bas. C’est une première chose. En septembre, nous avions recruté Benjamin Corgnet dans les dernières heures du mercato. C’est une façon de renvoyer l’ascenseur à Dijon. La Ligue 1 reprend ses droits dès ce soir. Comment abordez-vous cette seconde partie de championnat ? Avec beaucoup d’intérêt et d’envie même si nous savons que les écarts ne sont pas importants. Après le bilan de la poule aller, nous avons quand même beaucoup d’appétit. Si nous continuons sur ces bonnes choses, nous pouvons avoir des perspectives intéressantes en gommant les trous d’air que nous avons connus en première partie de saison. Les 31 points sont une garantie par rapport au maintien. C’est très appréciable pour la sérénité et la qualité du jeu pratiquée. Et puis, nous allons pouvoir compter sur les retours de joueurs importants qui devraient nous donner une équipe encore plus compétitive à partir du mois de février. Ce sont donc des perspectives très intéressantes. Sentez-vous vraiment qu’il y a quelque chose à faire cette saison ? On n’a jamais eu 31 points à mi-parcours. C’est un record pour le club. Ce n’est pas anodin. Quand on pense à tous les pépins que nous avons eus et le retour de ces joueurs, nous pouvons vivre quelque chose d’intéressant. Mais il ne faut pas s’enflammer. Cela reste fragile. Tout est possible ! René Girard vous prend très au sérieux. Comment abordez-vous ce déplacement à la Mosson ? Montpellier est une équipe qui a eu une réussite exceptionnelle l’année dernière. C’est toujours plus difficile de confirmer par la suite. Avec un calendrier surchargé avec la Champions League, cela devient très compliqué d’assumer l’ensemble des compétitions. Les joueurs ne sont pas habitués à jouer des matches de cette envergure tous les trois jours. Ils sont tout de suite dans une spirale difficile. Ils se sont bien repris par la suite. C’est une équipe qui va remonter dans le classement bien évidemment. Quand on se remémore le match aller avec un scénario improbable, ce résultat a été difficile à digérer pour eux. Ces trois points nous avaient fait beaucoup de bien. Comme quoi une saison est très aléatoire. Il faut se réserver de tout optimisme. Ce sera un match difficile. Les ambitions que l’on a évoquées passent aussi par la gestion de ce type de match. Le match face à Chauray vous a mis dans une bonne dynamique pour entamer 2013 de la meilleure des façons… Oui, on a fait une reprise intelligente dans des conditions d’entraînement idéales avec notamment la pelouse synthétique. Ce match de coupe participe aussi à la sérénité de cette reprise. C’est un nouveau départ maintenant. Nous avons toujours des inquiétudes avant de débuter la poule retour de la Ligue 1. Un résultat positif à Montpellier vous permettrait de voir l’avenir sereinement… Oui, bien sûr. Mais le résultat de Montpellier ne va pas conditionner la poule retour. Ce sont ces matches qui conditionnent l’état d’esprit dans lequel nous allons aborder les rencontres suivantes. C’est un match important dans cette optique. La réception de Troyes et le déplacement à Nancy, même si ce sont des équipes mal classées, ne seront pas évidentes à négocier également.
2 Déc 2016 | Actualités
