Christian, a quoi peut-on s’attendre demain à Valenciennes?
Tout d’abord, il faut penser à récupérer. Trois matches en huit jours, c’est compliqué, surtout quand les deux premiers se soldent par des défaites. Ensuite, il n’y a plus de calcul à faire. Il reste quatorze matches : nous devons nous arracher pour prendre quelque chose. A Saint-Etienne, l’équipe était appliquée, elle avait l’envie de bien faire mais sans avoir la capacité mentale de se surpasser et de faire face à des moments d’intensité. On va être confronté à cela dans les prochains matches et c’est une aptitude qui sera déterminante.
Allez-vous vous axer plus sur la quête de points que sur le jeu ?
Le jeu est mis en place pour prendre des points. Ce serait idiot de faire n’importe quoi maintenant. Pour jouer et mettre en place le jeu que l’on souhaite développer, nous devons y joindre de la détermination et de l’agressivité. C’est ce qui nous manque pour exploiter des qualités que l’on peut avoir par ailleurs. On a rien à envier à Saint-Etienne sur le plan du jeu. Par contre sur l’intensité, il y avait un monde d’écart. C’est sur cet aspect là que nous devons progresser. Sans renier ce que l’on cherche à faire. Il faut insister sur nos points forts et le jeu collectif, pour que ce jeu émerge de nouveau.
Quels mots allez-vous trouver pour remobiliser votre équipe ?
Evidemment, je vais axer mon discours sur l’engagement physique mais surtout sur le mental. Ce que j’appelle « agressivité », mais dans le bon sens du terme. C’est plus sur les notions d’engagement dans l’action et de concentration que nous devons progresser pour savoir faire le geste juste. La compétition est un combat de tous les instants puisqu’il y a un adversaire qui veut gagner également. Ce sont des valeurs incontournables.
Avez-vous déjà été confronté à ce type de situation ?
Oui, c’était il y a trois ans, nous avions connu un printemps très compliqué. Et il y a deux ans, nous avions commencé la saison en étant relégables. Mais cette saison, nous avons beaucoup de pépins physiques. On attend beaucoup de retours mais quand certains reviennent, d’autres se blessent. C’est ce qui est nouveau pour nous. Et c’est compliqué de jongler avec toutes ses blessures.
Pouvez-vous vous appuyer sur des joueurs comme Alaixys Romao pour repartir de l’avant ?
J’ai besoin d’exemples et d’actes. Pas forcément des mots. Alaixys, de par ses qualités naturelles et sa personnalité de joueur, en fait bien évidemment partie.
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Crédit photos : Bruno PERREL
