Christian, dans quel état d’esprit étiez-vous en vous réveillant ce matin ?
Ce sont des moments difficiles à vivre. Il y a l’élimination, la lourdeur de la défaite et le contenu de notre match qui est incompréhensible. C’est beaucoup de déception mais la vie continue. Il nous reste trois matchs avec beaucoup d’enjeux. Il faut se remobiliser, retrouver des forces vives sachant que l’on a encore perdu des joueurs hier soir. Il faudra faire le point dès demain sur les joueurs valides physiquement et mentalement.
Que s’est-il passé hier soir ?
C’est très complexe. On ne peut pas en tirer d’enseignement définitif. C’était un mélange de tout. Chaque cas est individuel. Sur le plan collectif, c’était une faillite complète car nous n’avons pas du tout été présents dans l’événement, que ce soit dans la qualité de notre football ou dans l’intensité que l’on doit mettre dans une demi-finale de Coupe de France. Mais dire que les joueurs n’étaient pas motivés, c’est méconnaître la psychologie sportive.
Comment rebondir après une défaite comme celle-ci ?
Le message, c’est qu’il ne faut plus jamais avoir ce comportement ! On avait vu une équipe à la dérive à Lille qui avait hypothéqué beaucoup de choses en quinze minutes. Ca été le même type de match, avec des premières minutes encourageantes où l’on sentait que l’on pouvait prendre l’ascendant, puis un naufrage complet. On fait un métier où c’est la compétition qui impose d’avoir un état d’esprit adapté.
La meilleure réponse, ce serait de faire un résultat dimanche face à Saint-Etienne ?
Oui. Et faire un match abouti sur le plan du contenu, de la combativité. Ca ne sera pas facile. On va être encore diminué face à une équipe qui a de la qualité et des objectifs très précis. Mais c’est dans la difficulté que l’on reconnaît les vrais compétiteurs.
