La défaite à Ajaccio est-telle frustrante ?
Oui, parce que l’on était dans une situation sereine et ambitieuse. Même si rien n’était acquis. On avait une réelle opportunité de recoller au peloton de tête. Ce qui est très décevant, c’est que nous n’avons pas eu l’impression de jouer un match qui était à notre portée. Il y a un décalage qui frustre sur le plan de l’engagement et de l’intensité. Ça ne correspondait pas du tout à l’enjeu de la rencontre. Surtout dans un match qui n’a pas été mauvais. On jouait mieux qu’eux et on avait tous les éléments pour passer. Ajaccio n’était pas bien sur le début de match. On dominait mais incapable de mettre de l’intensité, de réagir. A la mi-temps, on se doutait que l’ACA allait se réveiller et mettre plus de rythme. On a subit les évènements. C’est très frustrant.
Attendez-vous une réaction dès ce week-end face à Brest ?
On ne peut pas enquiller les matches comme cela et on ne peut pas tous les gagner non plus. Sur le plan comptable, nous sommes déficients depuis plusieurs semaines. On a quasiment un parcours de relégable même si les prestations ne sont pas mauvaises. C’est quand même un constat. Notre position ne doit pas nous paralyser. Au contraire. Après, c’est un problème de motivation. L’année c’était compliqué mais cette année, il n’y a aucune crainte à avoir.
Allez-vous vous appuyer sur la prestation en Coupe de France (3-0) ?
Non, ce sera un match différent avec certainement deux équipes différentes. Le match de coupe était très satisfaisant. Ce week-end ce sera un autre match.
Ce match peut vous permettre de valider définitivement le maintien…
Au-delà de faire des bons matches et vouloir progresser, il faut déjà assurer le maintien. Depuis quelques temps, on avait d’autres ambitions. Mais avant de penser à elles, il faut déjà penser à se maintenir. Ce n’est pas obsession. Il y a d’autres enjeux dans ce match dont celui-là. On doit toujours avoir le volonté de jouer et de gagner.
