Christian, avez-vous été surpris de la réaction de vos joueurs face à Saint-Etienne ?
Je ne suis pas surpris. Nous avons souvent réagi dans des situations où nous étions dos au mur. Nous avons souvent été dans la capacité à se retrouver. Maintenant, il n’y a rien d’acquis. La rencontre face à Saint-Etienne était très complexe. Le match de mercredi avait été un traumatisme pour les joueurs. Nous avons pu le voir dans les premières minutes. Ce n’était pas un groupe complètement imprégné de confiance. Avec des absences majeures dans l’équipe, c’était d’autant plus dangereux.
Quel souvenir gardez-vous du match aller face à Reims (22ème journée : 2-2) ?
Cela avait été une grosse déception. Nous étions dans une position qui était très intéressante. On espérait prendre les trois points avant la trêve. Mais ce match nul, arraché dans les arrêts de jeu, avait tempéré nos ambitions. L’égalisation de Pedrinho avait sauvé les meubles.
Comme face à Sochaux, Lorient se déplace face à une équipe qui lutte pour le maintien. On peut s’attendre à la même confrontation ?
En effet, Reims n’est pas encore assuré de jouer en L1 la saison prochaine. Ce n’est pas acquis mathématiquement mais il faudrait un concours de circonstance pour qu’ils soient inquiétés pour le maintien. Tant que ce n’est pas fait, ils resteront concernés. C’est surtout l’état d’esprit que l’on affichera qui me préoccupe. C’est selon moi, l’essentiel. Lorsque l’on voit comment nous sommes capables de passer de l’apathie à l’enthousiasme, nous pouvons être circonspects. Il est important de réussir cette fin de saison.
