Comment abordez-vous la rencontre face à Brest ?
Ce sera encore un match difficile avec beaucoup d’intensité certainement face à une équipe de Brest qui doit se rassurer. Nous également. On sort d’un match épique face à Ajaccio (4-4). On est encore sous le charme de la deuxième mi-temps. On ne peut pas occulter toutes les défaillances de la première période. Il ne faut pas oublie le déplacement catastrophique à Valenciennes. On n’aborde pas celui de Brest dans les meilleures conditions avec un secteur défensif qui est encore diminué. J’espère que l’on saura tirer les leçons et qu’on abordera ce match avec la sérénité et l’engagement qui s’imposent dans ce type de rencontre.
Vous attendez-vous à une rencontre âpre et rude ?
Oui, évidemment. C’est traditionnellement le cas à Brest. Dans ce contexte, il y aura beaucoup d’intensité ?
Le mot « derby » prend-il plus son sens face à Brest que face à Rennes ?
Ce n’est pas le même type d’opposition. C’est plus physique quand on se déplace dans le Nord-Finistère. C’est également lié aux caractéristiques des équipes. Ce ne sont jamais des promenades de santé, évidemment. Pour le public, il y a toujours de l’attrait car il y a de l’ambiance. Pour les joueurs, la notion de derby passe au second plan. Pour les clubs, le plus important est de se rassurer et de prendre les points pour qu’au classement on retrouve une position plus sereine.
Une victoire vous relancerait dans ce championnat…
On est toujours à la recherche de points. C’est un championnat très serré. Il y a un recollement à tous les niveaux. Les écarts ne sont pas faits. On rentre dans une période où il faut prendre le bon wagon pour se rassurer déjà et éventuellement après pour avoir d’autres ambitions. On rentre aussi dans une période où les terrains se dégradent. Les conditions favorisent le combat au détriment du jeu.
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