Quels sont les enjeux de ce match ? Pour nos Merlus, il s’agira de se rassurer après la courte défaite concédée chez les Verts et pour les Sochaliens, il s’agira d’assurer leur maintien. Avec 42 points à leur compteur, les hommes de Francis Gillot ne sont en effet pas totalement hors de danger. Bien qu’ils possèdent une avance conséquente (7 points) sur les Parisiens, premiers relégables, ils veulent à tout prix éviter une mauvaise surprise au soir de la 38ème journée (ils recevront Paris…). « Sochaux, c’est une équipe performante, qui reste sur une bonne dynamique. Depuis le mois de janvier, c’est l’une des meilleures du championnat », souligne Sylvain Marchal.
Marchal : « il y a peut-être eu une décompression »
Côté Merlus, si on veut éviter de se faire manger une seconde fois d’affilée, il vaut mieux éviter les approximations dans le jeu, celles qui leur ont portés préjudice à Geoffroy-Guichard. Face à des Verts qui étaient pourtant largement prenables, nos Merlus avaient paru beaucoup trop tendres. Après avoir fourni tant d’efforts pour obtenir le maintien, auraient-ils été victimes d’un relâchement ?
« Inconsciemment, il y a peut-être eu une décompression. Mais je ne sais pas vraiment si c’est cela », s’interroge Sylvain Marchal. Il poursuit : « C’est humain d’avoir une décompression quand un objectif a été atteint. C’est compréhensif. Mais aujourd’hui, il reste quatre matches, alors il faut essayer d’être le plus concentré possible ». Face à des Sochaliens, auteurs d’une excellente poule retour (un seul revers lors des 10 derniers matches) et qui n’ont plus connu la défaite sur leur terrain depuis la 19e journée, il faudra en effet rester vigilants.
Il serait dommage que nos Merlus « lâchent », car l’écart entre le FCL et le sixième, Lille, n’est que de trois points. Et quand on sait que la sixième place peut ouvrir les portes de l’Intertoto et qu’un certain Lorient-Lille est programmé à la dernière journée… « Parler d’Europe, pourquoi pas ? Mais si on termine dans la première partie du tableau, ce serait déjà une très bonne saison », coupe Sylvain Marchal.
Lorient ? « Une équipe chiante à jouer »
A l’image de son coach et de ses coéquipiers, le Capitaine préfère la jouer « modeste ». « On a tous de l’ambition, on a tous envie de finir le plus haut possible. C’est clair et net. Mais si on prend un peu de recul, on se rend compte que l’on a le 20e budget de Ligue 1 et que le Stade du Moustoir et les installations que nous avons sont un peu « limites » pour la Ligue 1. A Saint-Etienne, Le Pen, Namouchi, Vahirua, Bourhani et Moura étaient absents… Forcément, aujourd’hui, un discours de prudence est nécessaire. Quand on prend en compte tous ces paramètres, on se rend compte que notre 10e place, c’est déjà une très bonne chose ». Dans le camp d’en face, les Sochaliens n’ont qu’une idée en tête : gagner pour boucler définitivement leur « dossier maintien ».
Sébastien Grax, l’avant-centre doubiste, avoue se méfier de nos Merlus. « Ce ne sera pas facile car Lorient est une équipe qui joue bien (…). Lorient n’est pas là par hasard, avec des joueurs qui sont au club depuis un moment. Je ne pense pas qu’ils vont venir avec la volonté de se livrer. Ils sont sauvés et libérés. Le style d’une équipe qui sera “chiante” à jouer… (fcsochaux.fr). Alors, Merlus, prouvez-nous que vous êtes ce genre d’équipe ! Et puis, dans le Doubs, ne vous abstenez pas… de gagner !
