Si la « méthode Gourcuff » n’est plus à démontrer, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est désormais régulièrement étudiée. Cette semaine, un observateur Suisse est présent pour analyser la gestion du groupe et les méthodes de travail du technicien breton. [bio]« Je pense que Lorient est un modèle[/bio] explique Francesco Gabriele. [bio]Il y a une philosophie, une structure, même dans la formation. C’est un exemple à suivre pour des clubs en Suisse, comme Aarau, qui n’ont pas beaucoup de moyens »[/bio]. Dans ce club de Challenge League (équivalent de la Ligue 2), Francesco s’occupe de la formation et des U18. [bio]« Il a pris contact avec moi il y a quelques mois par l’intermédiaire de Frédéric Rouzo[/bio] explique Christian Gourcuff. [bio]Ça rentre dans le cadre de sa formation, une observation à l’étranger »[/bio].
Analyse psychologique et mental.
[bio]« Je suis en train de faire ma licence professionnelle en Suisse[/bio] précise l’intéressé, [bio]c’est l’équivalent du DEPF en France. C’est basé sur deux semaines de stage à l’étranger. Je connaissais déjà un peu la philosophie de Christian Gourcuff et c’est aussi pour ça que j’étais très intéressé pour venir à Lorient »[/bio]. Présent depuis le début de la semaine dans la ville aux cinq ports, Francesco Gabriele aura encore quelques jours pour s’imprégner encore un peu des méthodes de Christian Gourcuff. Si les séances d’entraînement sont sensiblement similaires aux siennes, Francesco analyse surtout [bio]« la méthode de travail avec les joueurs et le staff, l’aspect psychologique, mental. La gestion du groupe après une défaite 4-0 par exemple, c’est très intéressant »[/bio].
Des échanges enrichissants.
Si les échanges avec le technicien lorientais sont limités, l’observation est primordiale. [bio]« Il voit comment on fonctionne, je lui donne quelques documents sur notre club, sur le travail qui est effectué[/bio] explique Christian Gourcuff. [bio]C’est aussi comme ça qu’on s’enrichit. Quand on va à l’étranger, on peut observer une manière différente de travailler. Pour lui, c’est intéressant »[/bio]. Après un passage à Evian il y a trois semaines, Francesco Gabriele se montre aujourd’hui ravi se son séjour en Bretagne. [bio]« J’ai été très bien accueilli, tout comme à Evian. Là bas, la méthode est vraiment différente, assez opposée. Mais c’est très enrichissant, très positif »[/bio].
