La victoire contre Brest a-t-elle fait du bien sur le plan mental ?
Après une victoire c’est toujours plus facile de s’entraîner, surtout quand les défaites se sont enchaînées. Ce n’était pas tous les jours facile d’aller à l’entraînement. En même temps, on doit passer par là. Quand les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances on doit encore plus travailler et je dirais même que quand on a des périodes aussi compliquées et qu’on s’en sort par une victoire, on doit redoubler d’efforts car on ne doit surtout pas se reposer sur nos lauriers. On n’a pas encore assez de marge pour se permettre de se relâcher donc il faut continuer.
Ce stage va permettre de consolider et de renforcer la confiance acquise lors du match de samedi ?
Je pense qu’on ne travaille pas la confiance. Elle vient au fil des victoires, au fil des bons matches. C’est très compliqué de travailler la confiance, ça ne se fait pas comme ça. En enchaînant les victoires elle reviendra d’elle-même.
Vous allez donc plus travailler sur l’aspect de la concentration et de la cohésion de groupe pendant ces trois jours ?
Oui en effet, ça faisait longtemps que nous n’avions pas passé un peu de temps ensemble. En cette période de l’année, ça ne sert pas forcément de travailler physiquement mais plus à être ensemble, à partager des moments que l’on n’a pas l’habitude de vivre en compagnie du groupe. Il y a de nouveaux joueurs qui sont arrivés il n’y a pas très longtemps donc ça va aussi leur permettre de faire un peu plus connaissance avec le groupe et le staff.
Sur le plan personnel, tu enchaînes les bonnes performances à Toulouse, contre Brest. Comment te sens-tu sur le terrain ?
Je suis dépendant de l’équipe également. Quand l’équipe est dans le doute, je suis avec eux. J’ai besoin d’une défense solide et quand je sens que c’est solide, moi-même je suis également plus à l’aise. Ça fait trois ou quatre matches qu’on réalise de bonnes performances défensivement donc ça se passe sans doute un peu mieux pour moi aussi. Je pense que tout est lié. Et enfin le temps fait, les blessures sont plus lointaines donc c’est un peu plus facile pour nous à gérer.
