Franck, les joueurs étaient-ils abattus après le match contre Montpellier ?
J’espère pas puisque ça reste un résultat positif. Bien évidemment, en menant 2-0 sans être trop mis en danger, ce n’est pas le résultat que l’on espérait. Ce résultat montre notre fragilité sur certaines séquences. Ce que je retiens aussi, c’est que nous avons encore réussi à marquer deux buts après le match face à Rennes. Le fait de sentir que l’on peut marquer plusieurs buts fait beaucoup de bien.
Sens-tu une certaine pression avant le déplacement à Bordeaux ?
Non, pas plus. C’est vrai que ça fait plusieurs semaines de suite que les résultats positifs ne sont pas présents. Maintenant, en termes de jeu, de capacité à se procurer des occasions, de volonté, il y a des choses qui continuent d’avancer. Je vais plutôt aller sur cette pente.
Comment abordez-vous ce match face à Bordeaux ?
Tous les matches que l’on va devoir jouer, on les abordera dans le même état d’esprit, sans se donner de limite. En essayant de les gagner…Si on ne part pas avec cet état d’esprit, on va avoir du mal à s’en sortir. Même si ces matches n’étaient pas les plus aboutis, on a quand même réussi à battre Lille et Lyon. Je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas aller faire un résultat à Bordeaux samedi et contre Monaco. Il faut avoir de l’ambition, sinon on reste chez nous. Je ne veux pas de cet état d’esprit.
Vivez-vous au jour le jour actuellement ?
Pour bien vivre quelque chose, il faut bien le vivre dans l’instant présent. La notion d’au jour le jour n’est pas tout à fait vraie. Elle l’est d’une manière générale dans le sport de haut niveau même si nous essayons de regarder plus loin. La réalité est d’être performant chaque jour.
