Quel bilan tirez-vous de cette saison 2011-2012 au niveau de l’école de foot ?
Cela concerne les catégories U11 et U13. Les U11, sur le plan sportif, ont fait une excellente saison car ils ont terminé deuxièmes lors de la finale régionale, derrière le Stade Rennais. Il y a une très belle génération qui arrive. Le principal objectif sportif de la saison pour ces catégories là, ce sont les finales régionales et, bien sûr, terminer sur la marche la plus haute. C’est ce qui a été fait cette année car cela faisait plusieurs saisons que l’objectif n’est pas atteint à ce niveau là. Donc c’est le premier point positif. Au niveau des championnats, on a fini à la première place de chacune des deux phases lors de cette saison. Et enfin, il est nécessaire de bien figurer dans les tournois de niveau national voire international. Cet objectif a également été atteint car les U13 ont gagné le tournoi international de Dirinon en battant en finale l’Olympique de Marseille, et ce pour la deuxième année consécutive. On a également participé à la finale régionale de futsal. Il y a donc beaucoup de perspectives dans l’école de foot car l’objectif principal est d’alimenter la préformation. Le travail important mis en place depuis plusieurs années par les éducateurs est entrain de porter ses fruits. Les éducateurs de ces catégories sont des passionnés et ils donnent beaucoup de leur temps pour cette école de foot.
Le domaine sportif est bien évidemment primordial dans l’école de foot, mais il y a également tout l’aspect environnemental qui est important pour cette catégorie d’âge…
En effet, il y a tout un environnement dont il faut tenir compte et qu’il faut cadrer pour favoriser au mieux l’épanouissement de l’enfant. Ce qui se passe en dehors du terrain est aussi important que ce qui se passe sur le terrain. L’environnement doit toujours être bienveillant et les éducateurs doivent constamment encourager les garçons sans hausser le ton. On les laisse jouer, s’exprimer, car il n’y a pas grand-chose à dire quand les consignes sont bien calées tout au long de l’année. Le maître mot, c’est surtout de les laisser jouer.
C’est une perspective importante pour les amener à la préformation ?
Oui bien sûr, car plus tôt les garçons seront prêts à évoluer au niveau attendu, plus tôt on garnira la préformation et on sera moins amené à aller chercher des joueurs à l’extérieur. En termes de coûts, de suivi de l’enfant, c’est beaucoup plus intéressant d’avoir des joueurs situés géographiquement aux alentours de Lorient. On a également essayé de tisser des liens avec les clubs des alentours pour être irréprochables et pour partager ce que l’on fait avec les éducateurs des clubs amateurs. Il y a une perspective qu’il faut que l’on creuse et que l’on travaille à travers l’Armada du FC Lorient. Dans ce dispositif qui réunit près de 120 clubs amateurs, il y a un vivier de bon joueurs dans lequel il faut qu’on créé des liens afin d’aboutir à cette politique de joueurs régionaux. Ce partenariat est une très bonne idée et il faut que l’on s’en serve.
Les objectifs évoluent-ils d’une saison à l’autre pour ces catégories ?
Les perspectives sont les mêmes d’une saison à l’autre. Comme on l’a décidé avec Hervé Guégan (le directeur du centre de formation) et Christian Gourcuff (l’entraîneur général), l’école de foot reste la masse. C’est-à-dire qu’on accepte tout le monde. Mais on doit également être capable de ressortir un groupe élite car c’est capital pour la suite. On a donné le nom de préformation de base à cette transition entre l’école de foot et la préformation. Il y a lors de cette transition, un suivi plus pointu et plus exigeant pour les garçons que l’on juge capables d’évoluer au niveau attendu. En sachant qu’à partir du moment où l’on prend un jeune au centre, il faut que tout soit mis en œuvre pour bien l’accueillir. C’est primordial. Ce travail est fait essentiellement par les éducateurs et les bénévoles qui suivent toutes les équipes du club au quotidien et sans qui l’école de foot n’avancerait pas.
