Gaëtan, comment se passe cette saison au Stade de Reims ?
Au niveau collectif, tout se passe très bien. Le maintien est acquis donc nous en profitons un maximum maintenant. On l’a décroché à dix journées de la fin du championnat. Aujourd’hui, on va essayer d’aller le plus haut possible. Ce n’est que du bonus. Plus personnellement, c’est une saison plus délicate que l’année dernière. J’ai joué en début de saison sans connaître la réussite de l’an passé. Il y a de la concurrence et le coach a fait des choix.
Cette concurrence te permet malgré tout de progresser ?
Oui, dans tous les cas. La concurrence est saine. Il n’y pas de mauvaise concurrence ici. Mais je travaille tous les jours pour gagner ma place. Mes statistiques personnelles ne sont pas au top actuellement. Je souhaite les améliorer.
Etes-vous surpris de la saison que vous réalisez ?
Surpris, non. Mais en début de saison, nous ne pensions pas décrocher le maintien aussi rapidement. On a su jouer en équipe tout au long de la saison. Les joueurs de l’an passé sont restés ce qui a crée une dynamique positive. La saison passée nous a servi. On a gagné en expérience. Au fil des matches, nous avons engrangé de la confiance et de fil en aiguille, nous avons enchaîné les bons matches. On doit continuer sur cette voie en gardant ces mêmes ingrédients.
Quel est l’objectif de fin de saison du Stade de Reims ?
L’objectif est de finir le plus haut possible et de se faire plaisir un maximum. On veut atteindre la place la plus haute pour faire plaisir à notre public. Après, plusieurs choses rentrent en compte notamment l’aspect financier pour le club.
A quoi était due ta belle saison l’an passé ?
Je pense que j’ai su profiter de l’instant présent. En montant en Ligue 1, nous ne savions pas si nous allions rester à ce niveau la saison suivante. On ne connaissait pas notre avenir. La Ligue 1, c’est un rêve pour tout joueur professionnel. En tout cas, c’était le mien. J’ai tout fait pour bien jouer. Ensuite, nous avons aussi joué avec l’euphorie de la montée. Chaque match était pour nous un match de coupe d’Europe. Tout en découlait par la suite.
Crédit photo : FC Lorient © Bruno Perrel 2014
En quittant Lorient pour Reims, as-tu retrouvé des similitudes dans le jeu ?
Non, pas vraiment. En arrivant, je n’ai pas trouvé ce que l’on faisait à Lorient. Nous étions en Ligue 2 et beaucoup de choses étaient différentes. Il y avait un peu moins de travail tactique. Le coach était jeune et n’avait pas encore toutes les clés. Ca a évolué depuis. L’arrivée de Michel Audrain, passé par le FC Lorient, m’a permis de retrouver quelques similitudes.
Sens-tu le poids de l’histoire à Reims ?
Oui, complètement. Quand je suis arrivé en Ligue 2, nous étions 18èmes. On a réussi à finir 10èmes. L’année suivante, nous sommes montés en Ligue 1. On a senti que l’on avait fait quelque chose de grand. C’était magnifique. Les gens étaient fous. Ils étaient dans l’attente d’une belle équipe. Ils attendent beaucoup de nous. A nous de leur rendre !
Demain, vous affrontez le FC Lorient. Est-ce une rencontre particulière pour toi ?
Oui, elle aura forcément une saveur particulière. Après, c’est une rencontre comme une autre : il y a trois points à prendre. Cette rencontre ne changera pas mon état d’esprit. J’aborde tous les matches pour les gagner. Je me donne toujours à fond. Après, c’est toujours sympa de réaliser un bon match et de montrer de belles choses face à son ancien club.
Quels souvenirs gardes-tu de ta formation lorientaise ?
C’était un réel bonheur d’être passé par le FC Lorient. C’est un club qui a une bonne formation. Quand tu sors du FC Lorient, tu sais que tu as un bagage technique intéressant qui te permet de jouer n’importe où. Je n’en retiens que des bonnes choses.
Suis-tu attentivement les résultats du FC Lorient ?
Je les suis forcément un minimum. Après, je ne m’attarde pas trop dessus non plus. Je fais quand même attention à ce qu’il se passe au FCL. Ca reste le club qui m’a formé.
Un petit pronostic pour demain ?
Une victoire du Stade de Reims 2-1 (rires) !
Crédit Stade de Reims. – V.Lapauw
