Comment vas-tu depuis ta blessure ?
Je vais bien. Je vais reprendre la course ce jeudi pendant 10 minutes. Je vais y aller progressivement et au fur et à mesure on augmentera l’intensité et la durée. Je travaille tous les après-midis au stade avec Florian Simon.
Quelles étapes as-tu franchi ces derniers temps ?
Les trois premières semaines j’étais plâtré avec des béquilles du coup je ne pouvais pas faire grand-chose. Je venais au club quand même faire de la musculation du haut du corps pour garder le rythme. Après, la troisième semaine j’ai enlevé le plâtre et donc à mobiliser le pied. La sixième semaine, j’ai commencé à remarcher sans les béquilles. Maintenant, je marche convenablement depuis trois semaines et je reprends la course cette semaine.
Quelles sont les prochaines échéances ?
D’abord la course en augmentant le rythme progressivement. Je vais reprendre le ballon aussi. Je m’étais fixé la reprise de la saison prochaine comme retour possible. Maintenant, ce sera peut-être avant, peut-être après, tout dépendra du travail effectué.
Tu parlais de Sidney Govou, blessé au tendon d’Achille comme toi il y a plusieurs saisons, qui était revenu très rapidement…
Govou était revenu au bout de trois mois et trois semaines. A partir de demain, ça fera trois mois pour ma part. Maintenant, il n’y a aucun intérêt pour moi à revenir avant la fin de la saison et prendre des risques inconsidérés.
Recroiser tes coéquipiers au stade après ton passage à Kerpape doit te faire du bien également ?
Les voir me fait très plaisir. Certains me chambrent sur ma reprise aussi. Ça me donne de la motivation pour revenir vite même si je sais qu’il n’y a pas de raisons de se précipiter. Mais c’est toujours agréable de vivre avec le groupe et de se sentir vraiment footballeur. Ils ont toujours été présents auprès de moi et je ne me suis jamais senti seul. Je vois plus de monde et ils me poussent pour être prêt pour le début de saison prochaine.
Comment vois-tu la fin de saison pour le FC Lorient, d’un point vue un peu extérieur ?
Les deux dernières prestations sont encourageantes malgré la défaite à Lyon. On a retrouvé de la percussion devant, c’est peut-être le fait d’avoir un bloc un peu plus bas. A Lyon, on a fait un très bon match. On aurait du marquer ce troisième but. A la fin on était fatigué mais suite à cette rencontre, on est moins inquiet pour la fin de saison et on a de bons espoirs de se maintenir. Il n’y a pas de raisons que cela se passe mal pour nous.
Le club joue bien face aux grosses cylindrées. D’où vient ce paradoxe ?
Sans doute le fait d’avoir un bloc plus bas, d’attendre un peu et de ne pas vouloir constamment le ballon. Je pense que ce système nous va bien aussi parce que l’on a des attaquants qui vont vite avec de très bons relanceurs comme Arnaud Le Lan et Grégory Bourillon. Wesley Lautoa nous a fait beaucoup de bien également au milieu.
Tu as également présenté le dernier maillot de l’équipe de France à Paris la semaine dernière. Une belle fierté ?
Oui, c’est une fierté d’avoir pensé à moi. Je représentais les Espoirs alors qu’il y a beaucoup de joueurs de talent dans cette sélection. C’est toujours un honneur. Ils ont fait cette présentation en grande pompe à la Garde Républicaine devant plus d’une centaine de journalistes. J’ai cotoyé certains joueurs de l’Equipe de France. C’était très agréable.
Quelle est ton impression sur le maillot ?
Il est très élégant et classe avec une coupe très ajustée. Franchement, je le trouve très beau. Je suis sur que certains sont capables de le porter en ville comme simple polo. Mais pas moi (rires) !
