4 Déc 2016 | Actualités

Grégory Bourillon : "Répondre dans l'engagement"

 

Titulaire depuis neuf rencontres au milieu de terrain, Grégory Bourillon s’exprime avant la rencontre à Bordeaux. 

Grégory, un mot sur le match de Monaco, dans quel état d’esprit sortez-vous de cette rencontre ?
On est déçu. Lorsque l’on mène jusqu’à la 87ème et qu’on se fait égaliser, c’est frustrant. C’est un problème que l’on a depuis quelques temps. On ne tue pas le match quand on en a l’occasion. C’est dommage parce que si l’on regarde le classement, on peut avoir des regrets car on pourrait être beaucoup plus haut. Il y a peut-être des raisons à cela mais en sortant du match, nous étions très déçus. Nous pensions à avoir fait le plus dur pour remporter la rencontre mais on ne prend qu’un point finalement. C’est dommage, on voulait frapper un grand coup. 

Être déçu face à Monaco, cela traduit de bonnes choses tout de même…
Oui, c’est aussi parce qu’on a envie de vivre quelque chose de bien en fin de saison. On est tous ambitieux. Que ce soit Monaco ou une autre équipe, à domicile on se doit de gagner et sur ce match, on avait vraiment l’impression d’avoir fait le plus dur. C’est dommage.

Comment expliques-tu ce renouveau dans le jeu en 2014 ?
Tout le monde a pris conscience qu’il fallait mettre plus d’intensité dans ce que l’on faisait individuellement. On est peut-être plus cohérent dans le pressing et l’organisation. L’équipe n’a pas trop changé ces derniers temps, c’est possible que l’on ait plus d’automatismes aussi. On sait que chaque match différent, il faut s’adapter aux conditions et à l’adversaire, ce que l’on fait bien depuis quelques temps.

Comment allez-vous aborder ce match de Bordeaux, annoncé dans des conditions climatiques compliquées ?
Il faut être conscient que ça ne sera pas un beau match à jouer. On prendra forcément moins de plaisir au niveau du jeu. Il faut répondre dans l’engagement, avoir plus d’attaques rapides. C’est vrai que l’on aime bien avoir la possession mais c’est plus complexe selon les terrains. A Valenciennes, on avait réalisé une bonne première période où nous avions surtout procédé par attaques rapides. 

Depuis plusieurs rencontres, tu es passé à ton poste de prédilection au milieu de terrain. Comment tu te sens actuellement dans cette position ?
Je prends beaucoup de plaisir. C’est le poste auquel j’aspire depuis pas mal de temps. C’est un poste très exigeant physiquement, il fallait que je retrouve une condition physique optimale car on fait beaucoup d’efforts. Il y a deux attaquants et trois milieux offensifs à-côté de moi donc mon rôle, c’est de gérer les contre-attaques adverses, de récupérer les ballons, de fermer les espaces et d’essayer d’être un relai. Mon rôle, c’est de rester devant la défense alors qu’Alain [Traoré] est plus offensif.

On a vu à Monaco que tu t’es aussi projeté vers l’avant. Tu es à l’origine du second but…
C’est vrai mais c’est assez rare dans le match. Parfois, ce sont les conditions de match qui font que je me retrouve dans cette situation.

Comment se passe ton association avec Alain Traoré ?
On travaille depuis un mois ensemble. On est associé tous les deux dans la semaine, ce qui permet de trouver des repères. Ce n’était pas évident comme j’avais beaucoup joué défenseur et lui attaquant. On redécouvre le poste et le joueur à-côté de nous. J’ai l’impression que ça va de mieux en mieux et que chacun trouve son rôle. On est bien aidé avec les joueurs qui jouent avec nous aussi.

 

Partager sur : Facebook | X