Parti avec l’équipe de France U17 participer à la Coupe du Monde en Inde, Illan Meslier a fait son retour à l’Espace FCL la semaine dernière. Le jeune portier lorientais revient sur cette expérience.
Comment as-tu vécu ce premier rassemblement avec l’équipe nationale ?
C’était très bien. L’accueil des coaches était très sympa. Concernant les joueurs, je n’en connaissais quasiment aucun. L’intégration était donc un peu difficile mais au fil des jours, je me fondais petit à petit dans l’effectif. Certains joueurs m’ont facilité la tâche également notamment mon collègue de chambre et certains Rennais.
Qu’est-ce que tu en ressors de cette nouvelle expérience ?
Le niveau est très élevé. Il y a vraiment de très bons joueurs. Cette qualité de joueurs prouve que la formation française est bonne. C’est une très belle expérience à vivre. Même si je n’ai pas joué, je suis très content d’avoir participé.
As-tu été surpris par certaines choses durant ce rassemblement ?
Je pensais peut-être que le sélectionneur allait faire tourner le poste de gardien. Il ne l’a pas fait, c’est son choix et je le respecte. Il n’y avait que le numéro 1 de désigné. Pour le poste de 2 et 3, on ne savait pas qui pouvait être appelé.
C’est malgré tout une expérience enrichissante…
Oui, c’est une très belle expérience. Déjà, j’ai pu découvrir l’Inde que je ne connaissais pas. Le pays est pauvre et sale. J’étais un peu surpris. Les Indiens sont très gentils et accueillants. Il y a quand même une différence de mentalité entre nos deux pays.
“La progression passe par le travail fait en club”
Est-ce une progression accélérée ou une simple logique des choses ?
Je dirais plutôt une suite logique. La progression passe forcément par le travail quotidien fait en club. La sélection c’est un énorme plus mais le plus important dans une saison reste le travail fait en club.
Un mot sur vos matches à la Coupe du Monde…
L’objectif était de faire trois victoires sur trois lors de la poule. C’est ce que nous avons réussi à faire face à la Nouvelle-Zélande, le Japon et le Honduras. On savait qu’on allait tomber sur une grosse nation en 8èmes de finale : le Brésil ou l’Espagne. On est tombé sur les Espagnols. On fait une bonne première période. En deuxième, ils ont conservé le ballon, on s’est fatigué et on encaisse deux buts dont ce pénalty à la 90ème minute…
Du coup grosse déception…
Oui, forcément. Ça fait mal. D’autant plus on savait qu’en cas de qualification, on devait jouer l’Iran. On aurait certainement eu plus de chance de les battre et ainsi se qualifier pour les demi-finales, notre objectif initial. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme voulu…
Quel bilan a tiré le staff de cette compétition ?
Ils étaient déçus pour nous. Après, tout se joue sur un match…
Maintenant, tu as envie d’y retourner ?
Oui, bien évidemment. Mon objectif est d’être appelé régulièrement notamment pour les matches amicaux. Je reviens reboosté de la sélection et je suis content de retrouver mes coéquipiers.
