De retour chez les Merlus cette saison, Jérémy Morel aborde ce nouveau challenge lorientais avec beaucoup d’envie et de détermination. Il revient pour nous sur ses premiers pas à l’Espace FCL, sur sa vision du club et aborde la première rencontre de championnat dimanche face à Strasbourg.
Jérémy, quel sentiment a prédominé suite à ton retour au FC Lorient ?
Je suis arrivé avec de la confiance et avec une certaine impatience de retrouver le terrain, le Moustoir, les supporters. C’est un mélange de tout. Même si aujourd’hui je reviens dans mon ancien club, j’ai l’impression que tout est nouveau. C’est vraiment une nouvelle aventure qui démarre. Et j’espère qu’elle sera belle et longue.
Quelles ont été tes impressions lors du premier contact avec tes coéquipiers, lors du premier entraînement ?
Le premier contact s’est vraiment bien passé. On a un très bon groupe qui travaille bien sur le terrain. Les premières impressions sont bonnes. On sait que l’on a beaucoup de travail à fournir mais l’avantage est d’avoir une marge de progression importante. Cela nous laisse percevoir de belles choses pour le futur.
Tu as quitté les Merlus en 2011, tu y reviens neuf plus tard. Avais-tu un regard particulier sur les résultats du FCL ?
Oui, même si je ne regardais pas tous les matches. Quand je pouvais le faire, je regardais. Je m’attardais surtout sur les résultats. Les dernières années, quand le club était toujours à la limite pour remonter, je me demandais quand allait avoir lieu cette remontée. Cette année, pour le coup, je les ai regardés plusieurs fois et je me disais que cette année pouvait être la bonne. Ils ont su le faire avec un très bon groupe. On sait que la Ligue 2 est compliquée pour remonter mais ils l’ont bien fait.
Tu es un des premiers joueurs formés au club à avoir joué au plus haut niveau. A distance, voyais-tu une évolution positive du club ?
Oui, même si on sait que quand on redescend à l’échelon inférieur c’est toujours plus compliqué. Malgré tout, on a vu que le club continuait à se structurer et c’était le plus important. Finalement, c’est ce qui a certainement fait la force du club pour remonter. Il s’est appuyé sur des forces au niveau des structures, de l’aspect sportif. C’était très bien de le faire. C’est bien de le dire mais de l’acter par des faits c’est mieux. Le FCL a su le faire et il en récolte les fruits aujourd’hui.
Que penses-tu pouvoir apporter au club aujourd’hui avec ton vécu ?
Je ne dérogerai pas à ce que je suis et à mon mode de fonctionnement. Quand il faut parler, je parle, si je ne dis rien, c’est que ce n’est pas le moment ou alors je le démontre sur le terrain par des faits. Je vais essayer d’apporter mon expérience au groupe mais je suis loin d’être le seul à pouvoir le faire ici. Ce sera à nous, les plus anciens, sur le terrain, de tirer tout le monde vers le haut lorsque nous connaîtrons des périodes plus délicates. Dans ces moments-là, il faudra être fort ensemble.
Quelles sont tes ambitions à titres personnel et collectif ?
Je ne suis pas venu ici pour me la couler douce. Je suis venu ici parce qu’un nouveau challenge important s’est présenté à moi. J’ai encore envie de jouer et de le démontrer. Collectivement, le plus important est de se maintenir.
Tu as débuté latéral gauche puis tu es passé dans l’axe. La polyvalence est-elle importante à tes yeux ?
C’est mieux mais c’est bien de pouvoir se fixer aussi à un poste précis. Ce n’est jamais simple d’être bon partout. En revanche, pour un groupe, c’est important. Aujourd’hui, je prends plus de plaisir à jouer dans l’axe que latéral. Après, si demain le coach me demande de jouer à tel poste, je le ferais. Tant que j’ai la chance d’être sur le terrain, c’est le principal.
Vous affrontez Strasbourg ce dimanche lors de la 1ère journée de championnat. Le retour de la compétition, après six mois sans match, est quelque chose que tu attends impatiemment ?
Oui, nous allons enfin retrouver la compétition même si nous avons déjà pu retrouver les entraînements collectifs et les matches amicaux. On a connu une longue période durant laquelle on ne savait pas trop ce qui allait en être. On s’est entretenu le plus professionnellement possible mais aujourd’hui on a hâte d’en découdre, de voir où on se situe physiquement également. On sait que l’on a des choses à travailler mais c’est toujours plus sympa de savoir que l’on a une marge. On attend avec impatience ce premier rendez-vous en espérant avoir le plus de monde possible au stade sur les futures rencontres.
Comment vois-tu Strasbourg, toi qui les a joués les saisons dernières ?
C’est une équipe, un club qui a très bien évolué. Ils sont rigoureux tout en étant joueurs. Ils ont de belles individualités. Quand on les joue chez eux, ce n’est jamais évident d’aller chercher des points à la Meinau. Il ne va pas falloir s’attendre à un match simple mais au moins, on va vite rentrer dans le vif du sujet.