Comment parler foot en breton ? A l’occasion du derby contre Brest, nous vous proposons quelques mots de vocabulaire. Un kit de survie en brezhoneg dans les travées du Moustoir en quelque sorte !
D’abord, ce qui se passe sur le terrain, an dachenn. Les joueurs, ar c’hoarierion, sont donc au nombre de onze, unnek. L’un d’entre eux est dans les buts, er palioù. Il s’agit du goal, ar gwarder-pal : Yvon Mvogo. Tous courent après le ballon, ar volotenn. Attention à ne pas faire de faute, ur fari, sinon c’est le coup de sifflet de l’arbitre, taol c’hwitell an tredeog.
Bien sûr, les joueurs sont équipés : chaussures, botoù, maillots, rochedoù, short, bragoù-berr, et protège-tibia, garwiskoù. Taktik difenn, tactique défensive, taktik argadiñ, tactique offensive, c’est ar gourdroner, l’entraîneur, soit Régis Le Bris, qui décide.
Retour au terrain : kasadenn (passe) de Laurent Abergel, ar c’habiten, le capitaine, vers Mohamed Bamba, notre avant-centre, araoger kreiz. Et c’est le but ! Paaaaal !
Et puis, il y a ce qui se joue dans les tribunes, tribunelloù. C’est là que sont les supporters, an harperion, qui chantent des slogans, luganioù et agitent des drapeaux, bannielloù. Bravo d’ailleurs les Merlus ultras, ar Verlued ultra, de vrais artistes, arzourion !
Vous êtes prêts maintenant ? Dek, nav, eizh, seizh, c’hwec’h, pemp, pevar, tri, daou, unan : bec’h dezhi, c’est parti !
Et si vous voulez en savoir plus, reportez-vous au guide édité par l’Office public de la langue bretonne, Geriaoueg ar vell-droad, Vocabulaire du football, disponible sur Internet.
Texte proposé par des parents d’élèves de l’école Diwan de Lorient