4 Déc 2016 | Actualités

La préparation physique avec Florian Simon

Florian Simon, le préparateur physique du FC Lorient, vous explique plus précisément son rôle au sein du staff lorientais et les objectifs qui lui sont donnés pour mener les joueurs à leur meilleur niveau de performance.

Florian, peux-tu nous expliquer ton rôle durant cette préparation ?
Mon rôle est de mettre en place les séances physiques et le travail de renforcement. L’objectif du stage est d’avoir un gros volume d’entraînement avec une intensité relativement modérée pour monter en puissance tout au long de la préparation. On va tourner à deux voire trois séances par jour. On travaille le foncier, très peu sous forme de courses, mais plutôt par l’intermédiaire de jeux de conservation et de travail technique. On travaille bien évidemment aussi le haut et le bas du corps en musculation ainsi que des séances d’abdos-gainage.

Comment vous organisez-vous avec le staff technique ?
La planification est définie par le coach. Au sein des parties qui nous sont attribuées, c’est à moi de mettre en place les exercices pour répondre aux attentes du coach.

Travailles-tu avec des outils particuliers ?
Cette année nous avons acquis cinq GPS. Notre objectif est de faire une préparation sous forme de jeux de conservation. Ça a un côté positif puisque les joueurs retrouvent leurs sensations avec le ballon. Mais nous ne pouvons pas contrôler ce qui est fait objectivement par le joueur contrairement à un footing où nous savons ce que tout le monde réalise. Le but des GPS cette année sera d’essayer de quantifier chaque séquence d’exercice pour voir quel impact cela peut avoir sur les plans cardiaque et musculaire. Les GPS vont mesurer les accélérations, les phases de freinage du joueur, le nombre de sprints effectués, la distance sprintée et celle parcourue. Après pour la planification, on pourra définir la charge et quel impact cela aura sur un 4contre 4 dans un petit espace par rapport à un grand jeu sur grand espace.

 

 

Comment s’effectue la collecte des résultats ?
Les joueurs, durant la séance, portent une petite chasuble munie d’une pochette dans laquelle nous glissons un boitier GPS. A la fin, nous recueillons les GPS et nous avons une plaque de téléchargement  sur laquelle nous les déposons. Le logiciel transfère directement les données sur un ordinateur pour ensuite que nous puissions analyser les résultats.

Est-ce la période la plus importante de la saison ?
Au fil de la saison, tout le monde est à intensité modérée. Durant la saison, on va mettre en place des programmes de prévention pour les joueurs. On va les répartir par groupe de travail suivant les antécédents qu’ils ont pu avoir sur un plan traumatique ou par rapport à un déficit particulier que nous avons pu déceler après leurs différents tests. Ce sera systématique et obligatoire. Tous les joueurs, avant les séances, auront donc un travail de prévention qui devrait réduire le nombre de blessures.

En tant que préparateur physique, tu te dois d’être au top physiquement tout au long de la saison…
Ce métier nécessite un minimum de condition physique notamment quand on s’occupe des blessés pour pouvoir les accompagner. Mais pour les meilleurs, même en travaillant, je ne pourrais pas les suivre. Après, pour une question de crédibilité, il faut un minimum de condition. Si tu n’es pas capable d’assurer un footing, tu n’es pas fait pour ce métier. Ça fait partie du jeu notamment quand on propose des séances plus difficiles. Et pour le niveau de football, c’est un peu la même chose.

Le stage à Stans est à suivre au quotidien et en exclusivité sur :

Partager sur : Facebook | X