Hier lors du Mercredi de l’Armada, Kévin Monnet-Paquet encadrait les jeunes footballeurs des clubs de Carnac, Mériadec et Rédéné. L’occasion pour nous d’interroger le milieu de terrain du FC Lorient sur ses débuts dans le football.
A quel âge as-tu pris ta première licence ?
A neuf ans au club du FC Bourgoin-Jallieu, à-côté de Lyon. J’ai habité quelques temps en Afrique. Lorsque je suis revenu chez moi, j’ai pris une licence de foot à Bourgoin. C’est comme ça que ma carrière a débuté.
A quel poste évoluais-tu à cette époque ?
Comme je courrais vite, les entraîneurs m’ont directement placé en attaque.
Buteur alors ?
Oui. Quand j’étais petit, je marquais beaucoup de buts. Je n’ai pas de chiffres mais en Benjamin et 13 ans, je marquais beaucoup.
A quel âge as-tu été recruté ?
Je suis parti à Lens à 14 ans.
Quel était ton joueur préféré ?
Jay-Jay Okocha lorsqu’il était au PSG. J’ai beaucoup aimé Thierry Henry après.
Est ce que tu tentais ce fameux geste qu’il réalisait ? (Voir vidéo ci-dessous)
La « Jay-jay » oui. Mais c’est dur à réaliser. Je l’ai tenté quelques fois, c’est un beau geste technique. On ne le voit plus trop, pourtant ça marche. Faut absolument réussir la première feinte pour que le geste fonctionne.
Quelle équipe supportais-tu ?
J’avais pas vraiment une équipe préférée. Je suivais Jay-Jay Okocha donc les matches de Paris. Mais également Marseille comme par chez moi, c’est une équipe qui est beaucoup aimée. J’aimais bien les grosses équipes françaises : Paris, Lyon et Marseille.
Ton premier souvenir de foot en tant que joueur ?
L’un des premiers, c’est en futsal. On avait gagné un tournoi, c’est l’une des premières émotions en club.
Ton premier souvenir de football ?
C’est la Coupe d’Afrique des Nations 1996 en Afrique du Sud. Comme j’étais en Afrique, on a beaucoup suivi la compétition. C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à apprécier le foot.
A quel âge as-tu commencé à croire que tu pouvais devenir un joueur professionnel ?
Au début, je jouais pour m’amuser. Lorsque quelques clubs se sont mis à me suivre, et quand j’ai su que je pouvais aller à Lens, j’ai commencé à croire que je pouvais en faire mon métier. J’ai vraiment pris conscience en arrivant à Lens. Avec un entraînement par jour, j’ai pris conscience que c’était du sérieux.
Dans tes catégories au Centre de formation de Lens, quels joueurs ont réussi à devenir professionnels ?
Il y en a plusieurs, notamment Abdel Taarabt (Milan AC), Mohamed Diamé (West Ham), David Pollet (Anderlecht) et Nolan Roux (Lille). On est pas tous exactement du même âge mais on s’est tous côtoyé au Centre de formation de Lens.
