2 Déc 2016 | Actualités

Lille-Lorient 0-0. Petit match, mais bon point.

Si la pelouse lilloise est digne de Wimbledon, ce stade de Villeneuve d’Asq est franchement le moins glamour de l’Hexagone. L’important n’est pas là, mais tout de même, Lille attend avec impatience son nouveau stade, car il y a urgence.

L’entame de jeu est vive mais la rubrique « occasions » est maigrichonne durant la première demi-heure. Il y a bien une frappe au dessus d’Abriel pour faire passer le frisson. Sans plus ! La réplique, elle, est nettement plus franche quand Fauvergue se retrouve seul devant Audard qui s’interpose. Le portier merlu lance magnifiquement sa saison.

Lille balance de longs ballons dans le dos de la défense bretonne et se montre présent à la retombée. Lorient tient le choc, mais hésite, par conséquent, à se livrer. Nos joueurs semblent empruntés offensivement.

« Dans les intentions, on est pas mal » mentionne Christian Gourcuff. Mais Lorient semble asphyxié par le pressing nordiste. « Notre tenue de balle est trop basse pour sortir de l’emprise. Ils ont un jeu direct, il faut qu’on arrive à remonter le ballon plus vite » Ce que ne parviennent pas à faire les Lorientais. Le milieu du terrain est encombré et les 22 ont du mal à aligner les passes. Le spectacle s’en ressent. « On a eu des amorces, mais on manque de lucidité pour remonter le ballon. Aucune des deux équipes ne prend de risques » juge Fabrice Abriel. Le fait ennuyeux est la blessure d’Audard (béquille), mais en matière médicale, le pire est à venir…

Images effroyables de la blessure de Le Pen

Dès la reprise, Ulrich Le Pen se télescope avec Fabien Audard. La tête de « Lulu » heurte très violemment le genou du portier lorientais. L’attaquant breton perd immédiatement connaissance dans un bain de sang. Le match est arrêté de longues minutes jusqu’à ce que Le Pen soit évacué à l’hôpital.

Le football devient alors plus futile aux yeux des observateurs que nous sommes. Les deux équipes mettent de la bonne volonté, mais le manque d’occasions rend le match un peu pénible à regarder. Jusqu’à cette 74ème minute quand Cantareil déborde et centre au cordeau pour Vahirua qui reprend au point de penalty. Malicki s’interpose. En fin de rencontre, les espaces se libèrent et Lorient s’y engouffre… sans grand danger.

Les Dogues manquent de chien

Ces Lillois nous font une piètre impression. Où est le LOSC qui titillait Lyon les années précédentes ? Les Dogues piétinent et Lorient reprend du poil de la bête… un peu amorphe. En fin de match, le FCL réussi à sortir le ballon en jouant à terre mais il manque un joueur de percussion devant.

La fin est sifflée. Gageons que la saison nous réserve de meilleurs moments. « Nous n’avons pas pu développer notre jeu. On a bien défendu, mais il a manqué de la fraîcheur physique pour faire mieux » lâche un Oscar Ewolo fataliste.

On retient donc un match haché, un score vierge, une défense lorientaise inédite mais solide et, hélas, cette terrible blessure de Lulu Le Pen. Les absents ont eu raison. Ce match est à oublier.

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