2 Déc 2016 | Actualités

Lorient-Bordeaux : se donner de l’air !

Il suffit de jeter un œil au classement pour se rendre compte que seulement quatre points séparent Lorient d’Auxerre, le premier relégable. Quatre points ! Il ne faut donc pas traîner en route !

Genton : « On sent le danger arriver »
Plus on se rapprochera de la fin du championnat, plus les points vaudront chers. « Avec 30 points en janvier, on s’aperçoit que l’on n’est pas tranquilles. Les prochains matches vont être très importants », relève Sylvain Marchal, qui est forfait ce soir (touché aux ischio-jambiers, le Capitaine sera absent deux à trois semaines). Effectivement, c’est maintenant que nos Merlus doivent mettre les bouchées doubles.
Mais, comme le décrit Benjamin Genton, qui remplace Marchal au pied levé, les joueurs ont « parfaitement conscience » que le maintien sera très difficile. « Bien sûr que l’on sent le danger arriver. Il est évident que, de la 6ème à la 19ème place-puisque Metz est condamné-, tout le monde est concerné par le maintien. On a encore vu avec les derniers résultats que ce championnat est extrêmement serré. Peut-être que le maintien se jouera à l’ultime journée !».
D’ici la fin de saison, nos Merlus ne doivent donc penser qu’à cette fameuse barre des 42 points…

Bordeaux fait peur
42 points ? C’est justement le total des Bordelais, classés seconds, à trois points de Lyon. La partie n’est pas gagnée d’avance pour nos Merlus face à des Girondins qui n’ont jamais été aussi prêts du fauteuil de leader. De plus, si on jette un œil sur les dernières performances de Bordeaux (quatre succès en quatre matches, en 2008 !), nos Merlus ne partent pas favoris… Face aux hommes de Laurent Blanc, très performants sur le plan offensif, ceux de Gourcuff devront donc se montrer très rigoureux et faire en sorte que l’armada offensive adverse reste muette. Facile à dire… Avec l’Argentin Fernando Cavenaghi et David Bellion aux avant-postes, épaulés par Micoud et Jussiê, Bordeaux est solidement armé. A noter que les Bordelais sont efficaces sur coups-de-pieds arrêtés. Près de la moitié de leurs buts ont été inscrits sur ce type de situation : 15 sur 31, dont trois coup-francs directs et deux penalties réussis sur quatre.

Marchal : « se faire plaisir »
Clairement, les joueurs au Scapulaire se déplacent en terre morbihannaise pour empocher les trois points et mettre la pression sur l’Olympique Lyonnais, qui effectue un délicat déplacement chez l’ennemi Saint-Etienne. Voilà qui promet un match ouvert au Moustoir et une issue incertaine.
« Au même titre que le match face à Paris, les trois points sont extrêmement importants », rappelle Benjamin Genton. Son acolyte, Sylvain Marchal, ajoute : « Si l’on continue avec cette envie de se faire plaisir, ça devrait bien se passer ». Pour les superstitieux et amateurs de chiffres, notez que la dernière fois que nos Merlus ont joué un dimanche, à 18 h, ils s’étaient imposés (1-0). C’était face à Toulouse, le 11 novembre. Peut-être un bon présage…

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