2 Déc 2016 | Actualités

Lorient est dans les starting-blocks.

Du côté du Moustoir, il règne une fébrilité bien agréable. Un zest d’excitation saupoudré d’une once d’inquiétude. On a hâte de démarrer les hostilités mais, avant le premier match de la saison, on serait tenté de dire que « les ennuis ont déjà commencé ». Pensez donc, une cascade de blessures est venue perturber la préparation estivale. On sait qu’habituellement, les coaches rêvent d’un effectif au complet pour la tournée d’été. Raté !

Pour corser le tableau, l’ordinateur de la Ligue (c’est par informatique que le calendrier est concocté) a dressé un gros Dogue lillois sur la grille de départ. Problème, ce gros toutou nordiste est affamé en raison d’une saison dernière mi-figue, mi-raisin. Et la bestiole n’apprécie guère ces fruits. Les chiens de Claude Puel se taperaient bien un Merlu en guise de hors d’oeuvre. « Ce sera un match très difficile, sachant que Lille va vouloir bien lancer son championnat », craint Nicolas Marin, le nouveau Lorientais. « Mais je suis confiant. Nous avons bien travaillé tactiquement cette semaine à l’entraînement pour les contrer. On se déplace à Lille pour faire quelque chose de bien. »

Dans le Morbihan, personne n’a oublié l’incroyable début de saison dernière quand Lorient avait terrassé un PSG tout groggy (3-2). Ce match fabuleux avait autant lancé la saison lorientaise qu’il avait plombé celle de Paris. On rêve d’un bis-répétita mais la préparation chaotique de Lorient incite à la prudence.

Refaire le « coup » de Paris

Nicolas Marin, lui, préfère se souvenir d’un beau voyage dans le Nord avec St Etienne : « Je me souviens que j’avais marqué en quart de finale de la Coupe de la Ligue (en 2003-2004). Et on avait gagné 2-1 ! » La recrue tango qui a semblé plus à l’aise contre Laval que contre Bordeaux lors des matchs de préparation. (« Oui, j’ai touché beaucoup plus de ballons contre Laval mais il faut relativiser : Laval évolue en National. ») a hâte « de voir de quoi Lorient est capable ». Il n’est pas le seul. On connaît l’importance de l’aspect psychologique dans le foot, alors gageons qu’un départ correct lancerait la saison orange.

Malgré les pépins physiques et l’importante charge de travail, les joueurs sont unanimes pour mentionner « une très bonne ambiance » ou « un état d’esprit positif ». Mais Fabrice Abriel tempère en exprimant l’évidence : « Il n’y a que les résultats qui vont créer une dynamique. Nous devons donc bien démarrer le championnat ».

La tournée d’été fut… ordinaire. Alternant le bon et le moins bien, le FCL n’a que peu dévoilé son caractère lors des matchs amicaux. Nous n’avons pas vu de réels motifs d’inquiétude mais nous n’avons pas, non plus, pu nous enthousiasmer outre mesure. Il est donc vrai que nous sommes très impatients de jauger nos Tangos.

Pour ne pas se faire peur, nous ne mentionnons pas, ici, les adversaires d’un mois d’août qui s’annonce redoutable. Pour une fois, nous adhérons au poncif footballistique « prendre les matchs les uns après les autres ». L’an passé, Lorient avait chahuté Paris dès la première journée. Alors, on remet ça ?

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