2 Déc 2016 | Actualités

Lorient-Le Mans : une belle carte à jouer

Histoire commune
Lorient et Le Mans cultivent quelques points communs. Ils font tous les deux figures de clubs « moyens » dans le paysage footballistique français. Et cette saison, ils se comportent aussi bien l’un que l’autre en ayant rapidement obtenu un maintien serein. « Les Manceaux méritent leur place », lance Christophe Jallet. « Ce n’est pas un hasard s’ils sont classés là » ajoute Yazid Mansouri. Le même esprit de famille semble également régner et ce sont les valeurs collectives et le travail qui forment la philosophie locale. L’entraîneur manceau, Rudi Garcia, à l’instar de Christian Gourcuff, a bonne réputation en Ligue 1. « Leur coach aime aussi le beau jeu », ajoute Oscar Ewolo. « C’est un bon coach. Il a apporté de nouvelles idées dans ce club cette année. J’aime bien sa philosophie», estime Christophe Jallet.

Ne pas gâcher
Lorient vient de réussir une très belle saison. Malgré un budget riquiqui comparé aux grosses cavaleries, le maintien a été obtenu relativement tôt. Le plus épatant est surtout que Lorient a vécu un exercice serein d’un bout à l’autre. Alors il serait navrant de finir dans le fond du classement à une place inférieure à toutes celles enregistrées durant neuf mois. Oui, Lorient mérite une place honorable et il serait injuste de « caler » dans la toute dernière ligne droite.

Couper son portable
En cette fin de saison, nos joueurs sont sollicités par des clubs. C’est la conséquence logique d’un très beau cru 2007-2008. Mais le marché des transferts ne débutant que fin mai, il serait nigaud de s’éparpiller en répondant trop tôt aux sollicitations diverses.
Il ne reste qu’un dernier coup de rein à donner pour bien finir et on ne saurait conseiller à tous les joueurs de Ligue 1 de demander à leurs agents de patienter quelques jours avant de se lancer dans des tractations qui peuvent perturber.

Opposés
Lorient et Le Mans ont des styles de jeu qui s’opposent. Côté manceau, on mise beaucoup sur les qualités athlétiques de ses gros gabarits. Tout le contraire de nos Merlus. Cela explique en partie pourquoi les trois derniers matches de championnat entre le FCL et le Muc n’ont pas été très emballants pour le spectateur. « Même nous, nous ne prenons pas toujours de plaisir, concède Christophe Jallet. C’est une équipe difficile à jouer, bien regroupée derrière, avec des gros gabarits. Une équipe qui joue avec de longs ballons et qui joue sur sa puissance athlétique. Ça correspond moins à notre style de jeu ».

De Melo est craint
Qui craignez-vous au Mans ? A cette question, Ewolo, Mansouri et Jallet ont cité en premier l’attaquant brésilien Tulio De Melo. Si celui-ci retient leur l’attention, c’est parce que cette saison, il a inscrit 12 buts (comme Rafik Saïfi) et qu’il s’agit d’un joueur très bon dans les airs et difficile à bouger dans les duels. De Melo, qui s’est engagé avec le club italien de Palerme pour la saison prochaine, est également très à l’aise dans les petits espaces. Michael Ciani et Sylvain Marchal vont donc avoir du boulot !

Serré
« Contre Le Mans, c’est toujours assez serré», relève Oscar Ewolo. Ce fut en effet le cas lors des trois dernières oppositions FCL-Le Mans. Le match aller s’était soldé par un 0-0. L’an passé, au Stade Léon-Bollée, même issue : 1-1. Au Moustoir, la saison dernière, un but de la tête de Steve Marlet (sur un corner) à la 88e minute avait permis aux Merlus de l’emporter in-extremis, alors que l’on se dirigeait vers un 1-1. « Ça va encore être un match difficile, mais on s’en est toujours bien sorti depuis deux ans. Espérons que ça continue », sourit Christophe Jallet.

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