2 Déc 2016 | Actualités

Lorient-Lyon : 0-0. Un bon point pour nos Merlus

On ne peut pas battre Lyon toutes les saisons ! Ce dimanche, les Lorientais ne sont pas parvenus à rééditer leur exploit de l’an passé (2-1). L’affiche de cette année ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs, mais qu’importe, les joueurs de Christian Gourcuff, à défaut d’avoir pu briller, ont à nouveau prouvé leur solidité (comme au Mans) face au grand favori du championnat. On ne va donc pas se plaindre de ce résultat !

Gourcuff : « pas dans un grand soir »

Nos Merlus n’ont pas réussi à développer correctement leur jeu. Pas comme ils le voulaient. L’analyse de Christian Gourcuff : « On n’était pas dans un grand soir. Ce fut un match moyen. Le match nul me satisfait car un point contre Lyon, c’est correct ». On aura vu de belles actions côté lorientais, mais sur le plan de la finition, il aura manqué d’un peu de talent et de folie pour tromper la vigilance d’Hugo Lloris. « Nous n’avions pas la fluidité pour rivaliser avec Lyon. Il y a eu de bonnes séquences de notre part, mais aussi de moins bonnes. Ce n’est pas un match que l’on a maitrisé », termine Gourcuff.

Il faut dire que Claude Puel avait bien préparé son affaire : couper d’entrée de jeu la relation entre Ewolo et Abriel et les deux attaquants de pointe, Le Pen et Gameiro, et barrer la route à Morel et Jallet. Après dix minutes de jeu, on comprenait que nous aurions le droit à une bataille tactique et à une succession de duels au milieu de terrain. Ce fut le cas et malheureusement, nos Merlus perdaient beaucoup d’énergie à la récupération. Même Fabrice Abriel (de retour de suspension), d’ordinaire si habile pour diriger la manœuvre, éprouvait quelques difficultés à faire la différence dans le jeu. C’est le plus logiquement du monde qu’à la pause, les 22 acteurs rejoignaient les vestiaires sur ce 0-0. Hormis une frappe au-dessus d’Ulrich Le Pen (44e), -alors que celui-ci avait le but grand ouvert… – les Merlus n’avaient pas trop donné de frayeurs aux Lyonnais dans le premier acte.

Seconde période plus animée

Le second sera nettement plus animé, mais « les velléités de construction de Lorient » (dixit Gourcuff), ne suffisaient toujours pas à faire trembler les filets lyonnais. A la 61eme minute, le coach lançait dans le bain le néo-lorientais André Ayew (il est prêté par Marseille), pour apporter encore plus de poids dans la percussion et la profondeur. Bien que plus en jambes que les Lyonnais dans le dernier quart d’heure, notamment grâce à l’activité des latéraux Morel et Jallet, les Merlus péchaient encore dans le dernier geste. Illustration, à la 75e minute : André Ayew, auteur d’une première apparition intéressante, transmettait, côté droit, à Yann Jouffre qui se débarassait de Fabio Grosso. Jouffre enchaînait rapidement avec une frappe sèche du gauche, mais celle-ci passait au-dessus.

Marchal : « satisfaisant »

Côté Lyonnais, les occasions n’étaient pas si nombreuses après la pause. Certes, Juninho (48e, sur coup-franc) et Govou (59e, de la tête), avaient frappé la barre d’Audard et Benzema avaient vu sa tentative (acrobatique) repousée par le portier lorientais (48e), mais ils n’avaient rien montré de très emballant aux 14.600 spectateurs. A l’instar du FCL, le Champion de France n’était pas dans un grand jour. Mais il aurait pu l’emporter dans les derniers instants. Heureusement, Sylvain Marchal, en bon capitaine, avait repoussé sur la ligne une tentative de Delgado (89e). Ouf ! « Ce soir, c’était difficile de mettre du rythme dans la partie. Mais globalement, ce nul face à Lyon est satisfaisant », conclut Marchal.

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