2 Déc 2016 | Actualités

Lorient-Lyon. On remet ça ?

Se souvenir des belles choses
Il y a les matchs anodins et ceux dont on se souviendra toujours. Le Lorient-Lyon de l’an passé (victoire 2-1) est de ceux-là. Le genre de rencontre qui vous fait dire « J’y étais ». Ces deux buts magnifiques de Marama Vahirua, le public debout, le Lyon à terre, le classement qui fait écarquiller les yeux…. Bref, des émotions que l’on rêve de revivre, pratiquement un an, jour pour jour.

Bon départ au Mans
Le FCL ne pouvait pas mieux démarrer sa saison. Cette victoire au Mans (1-0), pour la première journée, pose les jalons d’un exercice 2008-2009 que l’on espère aussi réussi que le précédent. Bien sûr, on connaît l’exigence de Christian Gourcuff, qui n’a pas manqué de pointer les manques et le faible rythme de la rencontre (surtout en première mi-temps). Mais nous pouvons également retenir un collectif déjà bien en place, une solidité défensive récurrente depuis un an, un banc qui ne fait pas de figuration (les absences d’Abriel et Saïfi ne se sont pas trop faites sentir) et, surtout… les trois points de la victoire.

L’épouvantail lyonnais
Cette année encore, le club de Jean-Michel Aulas s’est donné les moyens de ses ambitions en recrutant Ederson (Nice), Lloris (Nice), Makoun (Lille), Pjanic (Metz), Mensah (Rennes) et Piquionne (Monaco). Une liste de joueurs à laquelle on doit rajouter Claude Puel, le nouveau coach. Que dire sur cette formidable machine à gagner ? Sept titres de champions d’affilée, des internationaux à tous les postes, une ambition clamée haut et fort, des individualités bourrées de talent, une équipe rodée aux joutes de très haut niveau… n’en jetez plus !

Nos Merlus n’ont plus peur des gros
Ok, cet OL-là, c’est du très lourd, une véritable machine de guerre. Mais nos Merlus se sont plus du genre à se laisser impressionner. Ils ont tous ont pris du galon depuis la montée en Ligue 1, en 2006. Deux ans d’expérience, ça compte. Alors, ils connaissent la marche à suivre face aux grosses cylindrées : ne pas regarder ces bêtes de concours (comme ils l’avaient fait, il y a deux ans… 1-3), mais jouer leur jeu sans complexe et aborder la rencontre avec « l’esprit coupe de France » du petit qui veut « taper » un gros. La saison dernière, cela avait payé : Monaco, Bordeaux, Paris, Lyon étaient tous tombés au Moustoir…

Lyon : peu de droits à l’erreur
La concurrence, dit-on, sera rude pour les Lyonnais cette saison. Marseille et Bordeaux, notamment, ont bien l’intention de gêner les hommes de Claude Puel jusqu’au bout dans la lutte pour le titre. Les Gones le savent, ils auront moins le droit à l’erreur que lors des derniers exercices. Claude Puel : « Il y a quatre ou cinq prétendants pour le titre, dont Lyon. C’est une nouvelle donnée par rapport aux années précédentes (…). Le championnat sera encore plus serré, car Lyon n’est pas seul, comme je peux l’entendre. Il faudra être prêt, et non pas penser que nous avons de l’avance et que ça se jouera sans effort ».

Le groupe lorientais : retour d’Abriel
Christian Gourcuff enregistre le retour de Fabrice Abriel, lequel était suspendu lors de la première journée au Mans. A noter la première apparition d’André Ayew dans le groupe. Prêté par Marseille, le jeune attaquant pourrait rentrer en cours de match. Hamed Namouchi (ischio-jambiers) et Ricardo Sophie (choix de l’entraîneur) sortent du groupe présent au Mans. Rappelons que Rafik Saïfi et Marama Vahirua, blessés, sont toujours indisponibles. Le groupe des 18 face à Lyon : Audard, Cappone – Jallet, Ciani, Marchal, Morel, Soro, Genton – Mansouri, Ewolo, Abriel, Amalfitano, Bertrand Robert, Jouffre – Fabien Robert, Le Pen, Ayew, Gameiro.

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