2 Déc 2016 | Actualités

Lorient – Monaco : 2 – 1. Des Lorientais princiers.

A quelques minutes du début de la rencontre, il régnait comme un air de fête au Moustoir. Temps agréable, stade bien garni, échauffements des joueurs sur fond de musique bretonne avec le bagad de Port-Louis, coup d’envoi donné par Dan Ar Braz… Un avant-match bien sympathique, mais qui a peut-être eu le don d’endormir les Monégasques.

Car ce sont les Merlus qui allumaient la première mèche à la 9ème minute. Après une percée de Nicolas Marin côté droit, Rafik Saïfi récupérait le cuir et le transmettait à Fabrice Abriel, mais l’ancien Guingampais voyait le cadre se dérober. Ce n’était que partie remise…

Nicolas Marin, omniprésent, était déséquilibré par Jérémy Berthod aux abords de la surface de réparation. Sur le coup-franc, Marama Vahirua déposait astucieusement le ballon au premier poteau et Rafik Saïfi surgissait pour propulser l’offrande au fond des filets. (14ème). Surpris de la trajectoire, Flavio Roma ne pouvait qu’effleurer le ballon. 1-0 pour Lorient.

Le festival de Marin

Forts de cet avantage mérité, nos Merlus continuaient à insister là ou ça faisait le plus mal aux Monégasques : le côté droit. Avec dans le rôle principal, Nicolas Marin. Infatigable, l’ex-Stéphanois en faisait voir de toutes les couleurs aux joueurs de Ricardo et en particulier au pauvre Jérémy Berthod.

Recruté pour dynamiser le côté droit de l’attaque, Marin préférait le dynamiter pour sa première au Moustoir ! C’est encore lui qui allait être à l’origine du second but. Côté gauche, cette fois, il adressait un centre à l’aveugle dans la surface. Après un raté de la défense centrale monégasque, le ballon parvenait jusqu’à Rafik Saïfi, étrangement seul au second poteau. D’un tir tendu, il crucifiait Flavio Roma, de près (30ème). 2 – 0 pour Lorient. Les coutures de l’équipe de Ricardo, pris de vitesse, craquaient donc une seconde fois.

Complètement déboussolés, les joueurs de la Principauté tentaient de sortir la tête de l’eau. Mais de façon beaucoup trop brouillonne. La paire Frédéric Piquionne – Mohamed Kallon était privée de ballons pour pouvoir se mettre en valeur. Les Monégasques ne se montraient menaçants que sous l’impulsion du remuant Jérémy Ménez.

Mésentente Ciani – Jallet

Au retour des vestiaires, l’allant des Merlus, fait d’une mainmise dans l’entrejeu, d’un mélange d’agressivité, de solidité et de tranquillité, ne s’éteignait pas. La physionomie du match ne changeait donc pas et nos Lorientais ne se contentaient pas de gérer leur avance. C’était sans doute la meilleure solution pour empêcher les Monégasques de revenir dans la partie.

Ricardo faisait alors entrer le géant tchèque Koller à la place d’un Frédéric Piquionne peu en vue et souvent battu dans les duels. Mais suite à une mésentente entre Michaël Ciani et Christophe Jallet, Serge Gakpé réduisait le score à moins de 20 minutes de la fin.

Monaco finit fort

Alors que Lorient avait affiché jusque là « une maîtrise insolente » (dixit Gourcuff) ce but relançait la partie et refroidissait les supporters lorientais. La fin de match était finalement complètement à l’avantage des Monégasques. Et avec Koller en attaque, Monaco jouait ses dernières cartes par les airs. A quelques minutes du terme, Fabien Audard était tout heureux de voir le tir croisé de Ménez passer à quelques centimètres de son poteau. Le coup de sifflet final était vécu comme une délivrance par les Lorientais.

Malgré un but bêtement encaissé, on retiendra que les Lorientais ont offert un beau spectacle aux spectateurs. En développant un jeu court utilisant bien les ailes et les dédoublements, ils sont parvenus à mettre plusieurs fois la défense monégasque en difficulté. De bon augure pour la suite du championnat.

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