2 Déc 2016 | Actualités

Lorient – Rennes : 0 – 1 Les Rennais enlèvent le derby.

A chaque fois que les Rennais ont ouvert le score cette saison, ils sont sortis vainqueurs : Saint-Etienne, Metz, Auxerre et depuis hier soir, Lorient, l’ont appris à leurs dépens. Ce derby aura donc basculé à la 34ème minute sur un coup-franc d’Etienne Didot.

Car après ce but, nos Merlus n’ont pas trouvé les ressources pour revenir à la hauteur des Rennais. Les joueurs de Pierre Dréossi n’ont rien lâché et ont préservé d’une main de fer leur but d’avance acquis en première période.

34ème : Didot ouvre la marque

Après vingt minutes de jeu, nos Merlus avaient une légère emprise sur la rencontre mais face au bloc rennais, ils ne parvenaient pas à être véritablement dangereux. Les Rennais, eux, sortaient progressivement de leur réserve et se reposaient sur la qualité technique des Didot, Wiltord, Leroy et autres Briand pour remonter proprement le ballon. Ils se montraient particulièrement à l’aise sur coups-de-pieds arrêtés. Et malheureusement, cela allait se retourner contre nos Merlus…

A la 34ème minute, Edman était déséquilibré aux abords de la surface. Le coup-franc, bien qu’excentré, incitait à la plus grande prudence. Alors qu’on s’attendait à ce que Didot, le frappeur, envoie un centre dans les six mètres, le Paimpolais tentait sa chance directement, en force, à mi-hauteur.

Masqué par les deux Merlus qui composaient le mini-mur, et par un Leroy malin, Audard ne pouvait intervenir. Le ballon glissait entre ses jambes. Pas verni sur ce coup-là le portier lorientais. Lorient – Rennes : 0 – 1.

Assommés par cette ouverture du score, nos Lorientais relevaient la tête et s’armaient de bonnes intentions pour essayer d’égaliser avant le repos. Mais face au repli défensif efficace des Rennais, ils n’y parvenaient pas.

L’envie mais pas la réussite

En seconde mi-temps, c’est à la force du jarret et avec beaucoup d’abnégation que nos Merlus mettaient les bouchées doubles. Pour doper son attaque, Christian Gourcuff procédait à son premier changement à l’heure de jeu, en lançant le jeune Frédéric Nimani en lieu et place de Rafik Saïfi.

Volontaire, Nimani montrait d’entrée qu’il pouvait apporter de la percussion sur le côté droit de l’attaque. Alors qu’on approchait du dernier quart d’heure, le rythme de la rencontre baissait assez nettement. Nos Merlus s’en remettaient à des frappes lointaines. Celle de Marama, aux trente mètres, n’était pas sans rappeler celle victorieuse de l’Ecossais Mac Fadden contre la France… sans la même réussite ! « A partir du moment où on ne met pas de mouvement, on devient une équipe très vulnérable (…). Il nous a manqué de la volonté et du mouvement, déplorait Christian Gourcuff. En seconde mi-temps, la spontanéité et la mobilité ont disparu ».

Marin aurait pu égaliser…

Après l’entrée de Bertrand Robert (à la place de Namouchi), Gourcuff décidait de donner du temps de jeu au Brésilien Rafael Moura dans les dix dernières minutes. Ces deux changements redonnaient un peu de vie au jeu offensif lorientais.

Après s’être infiltré dans la surface rennaise, Nicolas Marin se trouvait en position idéale, mais son tir ne surprenait pas Luzi. Le tableau d’affichage n’évoluait plus.

Lorient perdait pour la seconde fois consécutive au Moustoir après le revers contre Valenciennes. Espérons que face au Paris Saint-Germain (26 septembre) en Coupe de la Ligue, nos Merlus retrouveront leur allant et leur force collective qui nous avaient fait rêver en août.

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