La saison passée au Moustoir, la confrontation, disputée le 23 décembre, s’était soldée par un 0 – 0. Chaque équipe avait eu sa mi-temps mais aucune n’était parvenue à trouver le chemin des filets.
Romain Salin : « On gagne 4 à 3 ! »
Assistera-t-on à une rencontre plus prolifique ce soir ? Pour Romain Salin, le gardien n° 3 du FCL, pas de doute, des buts, il y en aura à foison ! Et les Merlus sortiront vainqueurs. « On gagne 4 à 3 ! Le public est en folie. Il règne une ambiance de Festival Interceltique au stade ! Saïfi met un doublé, Ciani, un but de la tête et notre dernier but est inscrit par Nimani ». Souhaitons que Salin soit un fin pronostiqueur…
Ne demandez pas à Christian Gourcuff de se laisser aller au jeu des pronostics, il a horreur de ça ! Le coach espère simplement que son équipe retrouve « de l’allant et de la fraîcheur ». Logiquement, le facteur « fatigue » ne sera pas de la partie puisque Rennais et Lorientais ont pu profiter de la trêve internationale pour reprendre des forces, après les sept matches disputés en quatre semaines.
Vahirua revient !
Côté effectif, Gourcuff récupère Vahirua, mais il est obligé de se passer des services de Fabien Robert (blessé contre Brest), de Yazid Mansouri, forfait à cause d’un coup au dos reçu contre la Gambie (éliminatoires de la CAN 2008) et de Jérémy Morel, toujours gêné par sa hanche.
Le retour du Tahitien constitue une excellente nouvelle pour le FCL. Et une mauvaise pour Pierre Dréossi… Marama, absent à Strasbourg (0 –0), a eu le temps de bien recharger ses accus depuis son entorse du genou contractée contre Valenciennes, le 28 août. On a hâte de le revoir à l’œuvre à côté de son compère Rafik Saïfi (8 buts à eux deux en six matches !).
A noter que le Brésilien Rafael Moura, auteur d’une prestation prometteuse (deux buts) contre Brest la semaine dernière, sera pour la première fois présent dans le groupe, en match officiel.
Rennes invaincu depuis six matches…
Mais la partie s’annonce difficile. Le Stade Rennais a clairement dévoilé ses objectifs européens. Motivés, les Rouge et Noir n’ont plus été vaincus depuis le 4 août (Nancy, 0 – 2). Soit six matches sans défaite. Par ailleurs, jamais ils ne sont rentrés bredouilles de leurs déplacements. Solides à Marseille (0 – 0) et Nice (1-1), ils ont été dominateurs et efficaces à Auxerre (victoire 2-0).
Lors de leur dernier match, face à Lille, ils sont parvenus à inverser le score en moins de dix minutes.
« Je ne suis pas certain que beaucoup d’équipes auraient été capables de faire ce qu’on a fait à 0-1 », déclarait Pierre Dréossi.
Une attaque étincelante
Wiltord, Leroy, Briand… Les noms des attaquants couchés sur la feuille de match du Stade Rennais permettent de se faire une idée de son potentiel offensif. Pagis blessé, le Brésilien Emerson, enrôlé fin août, sera peut-être titularisé en pointe. Annoncé comme la perle rare (« une excellente recrue », dixit Gourcuff), Emerson est un joueur extrêmement rapide et, dit-on, terriblement adroit devant les buts.
A Rennes, il se murmure que Jérôme Leroy serait préservé en vue du match de coupe de l’UEFA à Sofia. Quelle que soit la formule retenue par Dréossi, nos Merlus devront être capables de trouver les parades défensives les plus efficaces pour préserver leurs cages inviolées. Et prouver également que, grâce à leur force collective, ils peuvent réellement endosser un autre statut que celui de l’aimable trublion de Ligue 1 qui n’ambitionne que de se maintenir…
