4 Déc 2016 | Actualités

Mario Lemina : « Un rêve éveillé »

Après avoir signé professionnel en janvier 2013, Mario Lemina est aujourd’hui avec l’Equipe de France en finale de la Coupe du Monde U20 en Turquie. Le milieu de terrain lorientais vit « un rêve éveillé ». Il nous raconte l’aventure des Bleus et aborde la finale face à l’Uruguay (samedi 13 juillet à 20H00).

Mario, est ce que tu  peux revenir sur votre parcours ?
Je pense que l’on a réalisé un bon parcours. En phase de poule, nous avons connu une défaite et un mach nul mais cela ne nous a pas handicapé pour la suite de la compétition. C’est face à l’Espagne que ça m’a semblé le plus difficile. C’est une équipe qui fait le jeu, et nous de notre côté, il fallait être patient et attendre. Il nous manquait Paul (Pogba) qui était suspendu.

Comment s’est déroulée ton intégration au sein du groupe de l’Equipe de France ?
Cela s’est vraiment très bien passé. Je me sens vraiment intégré. Ce sont des jeunes très intéressants. On a tous le même objectif et donc cela nous pousse vers le haut. L’ambiance est très bonne au sein du groupe.

Tout est allé très vite pour toi. Le contrat professionnel, la sélection avec l’Equipe de France et une place en finale…
Les six derniers mois ont en effet été très mouvementés. C’est vrai que ça été très vite pour moi. D’abord, le fait de passer professionnel, puis j’ai pu avoir du temps de jeu. Je ne pensais pas être pris avec les bleus. Maintenant, je vis une belle aventure avec à la clef une finale de Coupe du Monde. Que demander de mieux ?

Comment as-tu vécu la demi-finale face au Ghana ?
J’étais plutôt serein. J’avais vraiment confiance dans notre effectif. Avec ce qu’on faisait lors des derniers matches, on pouvait croire en nous. Je nous pensais supérieur à eux. Ca été un match difficile parce que le Ghana est revenu au score. Mais nous avons su réagir pour l’emporter. Je suis rentré en fin de match. Dès que je peux apporter quelque chose à l’équipe, je suis disponible. Le coach n’a pas voulu prendre trop de risque comme j’avais ressenti quelques douleurs notamment aux adducteurs.

Justement physiquement, comment tu te sens ?
Je n’ai plus vraiment de douleur mais un frein persiste néanmoins. J’écoute mon corps, je ne veux pas forcer pour me blesser. Je sais que j’ai une belle finale à jouer mais j’ai également une saison avec le FCL.

Tu as suivi la préparation de tes coéquipiers, en Autriche et maintenant au Moustoir ?
Oui. Je suis en contact avec Yoann (Wachter) et Maxence (Derrien). J’ai suivi la préparation et je suis très content qu’ils aient intégré le groupe professionnel. J’ai tout regardé !

Vous affrontez l’Urugay en Finale, tu connais cette équipe ?
Non. Pas du tout. Mais j’ai regardé  les matches qu’ils ont réalisés pendant la Coupe du Monde. Il faut qu’on aborde ce match comme les autres, avec beaucoup d’envie. On doit être sur de nous, sur de notre force, se concentrer pour aller chercher ce trophée.

As-tu une pression particulière ?
Non, je n’ai pas de pression particulière. Je suis le petit jeune de l’effectif en plus. Je suis opérationnel pour la Finale, après c’est le coach qui va décider de l’équipe qu’il va aligner. Je suis prêt !

Comment tu vis cette fabuleuse aventure ?
Aller en finale de Coupe du Monde, c’est immense. Je ne pensais vraiment pas pouvoir vivre ça aussi vite, moins de six mois après avoir signé professionnel. C’est un rêve éveillé ! 

Crédit photo : www.fff.fr

Partager sur : Facebook | X