Prêté la saison passée au SM Caen, Mathias Autret est revenu à l’intersaison au FC Lorient. Présent au stage à l’Ile de Ré et lors du match face à Laval, l’ancien brestois espère faire une bonne préparation pour prouver au staff lorientais qu’il mérite d’évoluer en Ligue 1 avec le FCL. Entretien.
Comment s’est passée ta reprise au FC Lorient ?
La reprise s’est plutôt bien passée. Je pense qu’être parti un an à Caen m’a fait le plus grand bien. J’ai vu autres choses. Revenir ici et revoir des personnes que je n’avais pas vues depuis longtemps et dans un centre que je n’avais pas connu, c’est assez agréable. On travaille bien. Mon retour est positif.
Justement, un mot sur ton année caennaise. Qu’as-tu appris là-bas ?
J’ai appris beaucoup de choses notamment le travail devant le but. C’est quelque chose qui me manquait beaucoup et ce n’est toujours pas mon point fort. J’ai quand même pas mal progressé sur ce point. Le championnat de Ligue 2 est physiquement un peu différent. Sur les six premiers mois j’ai enchaîné les matches, chose que je n’avais pas faite ici. J’ai joué régulièrement. La deuxième partie de saison un peu moins bonne. C’est forcément une année qui m’aura servie.
Elle t’a permis de t’aguerrir tant sur le plan mental que physique…
Oui, j’avais besoin de travailler sur ces deux aspects aussi. Quand je suis arrivé à Lorient, j’étais encore assez jeune. Même si j’avais fait six mois en pro avec Brest, je ne connaissais pas trop le milieu. Aujourd’hui, j’ai une saison complète en Ligue 2 et je pense que c’était un passage obligé.
Finalement, tu es le porte bonheur des clubs de Ligue 2…
Oui, c’est vrai que je n’ai connu que deux saisons en L2 et j’ai connu deux montées. C’est bien. Mais j’étais surtout très bien entouré. Ce sont des moments exceptionnels dans une carrière. J’ai la chance à 23 ans d’en avoir vécu deux.
Dans quel état d’esprit es-tu aujourd’hui au FC Lorient ?
Je suis mort de faim, j’ai envie de jouer, de prouver, de travailler, de progresser. Ici, nous sommes dans un contexte où tout est favorable pour le faire. On le voit d’ailleurs depuis le début de la préparation. C’est un environnement qui me convient. Je suis là pour aider l’équipe à faire du mieux possible.
Quels ont été les mots de Sylvain Ripoll à ton retour ?
Il m’a dit qu’il fallait batailler pour gagner du temps de jeu et une place. C’est bien ce que je compte faire. Il y a du monde. Je ne lâcherai pas.
Ce gain de temps de jeu passe par les matches amicaux. Comment t’es-tu senti face à Laval ?
Comme lors d’un match de préparation. On prend les repères tout doucement. Physiquement, c’était un peu plus dur sur la fin. Ensuite, avec le ballon, il y a eu du positif et du négatif. On a tenté des choses avec un peu plus de déchets qu’à l’accoutumée. Dans l’ensemble, c’est positif même si nous n’aimons pas commencé par une défaite. On va se servir des points négatifs pour améliorer ça face à Brest. Individuellement, j’ai essayé de bien faire les choses, j’ai donné, j’ai couru. Ce sont les objectifs de ces matches amicaux.
Que penses-tu de cette équipe de Brest, votre adversaire de demain ? Un cran au-dessus de Laval ?
Je ne sais pas où Brest en est dans sa préparation. Laval me paraissait mieux que nous physiquement. Sur ce que j’ai vu l’an dernier en Ligue 2, Laval n’avait pas grand-chose à envier à Brest qui s’en sort bien avec une super série. Lors des matches amicaux, on ne sait jamais vraiment comment se trouvent les joueurs. Brest sera peut-être fatigué de son stage. On ne sait pas. C’est difficile de jauger l’état de forme des équipes.
Sur quels aspects allez-vous plus travailler demain ?
Il faudra faire attention à ne pas perdre de ballons dans les zones dangereuses. On en perdu quelques-uns face à Laval. Ce sont des choses à bannir. Il va falloir travailler physiquement, courir, rentrer dans les duels, moi le premier.
Que pouvons-nous te souhaiter pour les prochaines semaines ?
Tout simplement de profiter de cette préparation pour bien travailler, sans pépin, le tout dans la bonne humeur.
