Qu’as-tu pensé de la rencontre face à Troyes ?
C’était un bon match. On a su revenir au score deux fois. Je pense que l’on est plus fort mentalement que l’an passé. C’est bon pour la suite de la compétition et bon pour la confiance.
Cet esprit de combattant est-il nouveau ?
Non, ça fait deux ans que l’équipe se côtoie au quotidien et je pense que le groupe a pris en maturité. J’espère que l’on a appris des erreurs du passé.
Tu enchaînes les titularisations actuellement. Comment vis-tu ce début de saison ?
Je suis très content. Le coach me fait confiance. Je travaille beaucoup à l’entraînement et je ne lâche rien. Si j’ai prolongé au club, c’est pour m’imposer durablement ici. J’espère que ça va continuer.
Quels ont été les mots du coach à ton égard ?
Il cherchait un peu de folie. J’essaye de le lui rendre. Il m’a dit de me libérer et de jouer comme à l’entraînement. J’essaye de débrider mon jeu pour apporter un peu de peps sur mon côté gauche.
Tu as été récompensé samedi avec ton premier but en Ligue 1. Quelles sensations as-tu ressenties ?
Je ne savais pas quoi faire après mon but ! Mais c’était très fort. A Lorient, l’émotion aurait été encore plus prenante avec l’ambiance du Moustoir. Samedi, j’ai quand même permis à l’équipe de revenir au score en première période. J’étais très satisfait.
Est-ce que ta prestation face à Lyon en demi-finale de Coupe de la Ligue l’année dernière t’a permis de te libérer complètement ?
Ce match m’a beaucoup aidé et m’a conforté dans mon idée de m’imposer en Ligue 1. J’étais libéré. Je n’avais pas de pression. J’avais tout à gagner de ce match. Il me restait quelques mois de contrat. Je voulais prouver à tout le monde que je méritais ma place dans ce groupe.
Tes performances de la fin de saison dernière ont fait pencher la balance en ta faveur…
Oui, je pense. Mais aussi le travail effectué quotidiennement. Avant Lyon, j’avais fait une rentrée face à Montpellier. Et ce que le coach a vu l’a poussé à me titulariser face à l’OL. J’ai beaucoup appris de cette rencontre et je pense en être sorti grandi.
Il y a beaucoup moins de retenue dans ton jeu…
J’ai pris en maturité et j’ai appris au contact des autres joueurs.
Et ton prêt au Paris FC lors de la saison 2010-2011 ?
Il m’a beaucoup aidé psychologiquement. Je ne jouais pas énormément et je me suis dit qu’il fallait que je me réveille. En deuxième partie de saison, j’ai tout le temps joué. C’était le moment où jamais. Je me suis également ressourcé là bas. Ma famille était à mes côtés et elle m’a soutenu. Ce prêt m’a relancé. Il fallait que je mette les bouchées doubles.
T’es-tu donné des objectifs ?
Je veux jouer au maximum. Plus je jouerai, plus je m’exprimerai !
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