2 Déc 2016 | Actualités

Monaco-Lorient : à l’assaut du rocher !

A l’aller, nos Merlus n’avaient fait qu’une bouchée des Monégasques. Même si le score final étriqué -2-1 en leur faveur- infirme un peu ce constat, on se souvient qu’en première période, les hommes de Ricardo n’avaient pas vu le jour. Deux buts de Rafik Saïfi avaient récompensé l’outrageuse domination lorientaise.

Monaco revanchard
Cinq mois plus tard, nos Merlus parviendront-ils à rééditer cette performance ? Face à une formation monégasque irrégulière et en deçà de ses ambitions en championnat (neuvième, à deux unités de Lorient) et qui vient de perdre son attaquant tchèque Jan Koller (parti à Nuremberg), nos Merlus ont réellement des arguments à faire valoir. D’autant, qu’en déplacement, ils se comportent plutôt bien depuis plusieurs matches (invaincus depuis le 20 octobre). Fabien Audard n’accorde cependant pas une très grande importance à cette série. « Elle compte mais on n’en parle pas du tout entre nous. Le principal est d’arriver à mettre en place notre jeu, comme on avait su le faire contre Monaco au match aller (2-1). C’est certainement notre meilleur match au Moustoir cette saison, surtout sur la première période. On va essayer de rééditer cette performance, en sachant que les Monégasques ne nous laisserons pas faire… ».
Il n’empêche, nos Merlus ont un bon coup à jouer en haut du tableau… « Avec nos 27 points, nous ne sommes qu’à quatre points du quatrième, Caen… », déclarait Benjamin Genton à l’issue de la victoire (2-0) face à Metz, le 22 décembre dernier, « mais il ne faut pas commencer à parler de places européennes », avait-il aussitôt ajouté.

Gourcuff : « l’équilibre reste fragile »
Christian Gourcuff n’est pas non plus du genre à s’emballer. « On peut vite basculer dans une série de défaite. Il faut être conscient en permanence que l’équilibre reste très fragile. C’est pour cette raison qu’après le match de Valenciennes, j’étais très critique par rapport au jeu fourni par mes joueurs ».
Le coach avait en effet pointé les lacunes de ses joueurs, qualifiant leur match de « quelconque » dans la qualité du jeu et de « moyen sur le plan collectif » mais « qui aura au moins eu le mérite de nous remettre dans le rythme ».
Une façon d’envoyer un message à son équipe et de l’avertir des dangers qu’engendrerait un relâchement, après la qualification en Coupe de France. « On se doit d’être ambitieux en termes d’objectifs de jeu pour se préserver de toute mauvaise surprise. On se doit de retrouver une autre cohérence, autant dans l’organisation que dans la fluidité ».
Mais que coach Gourcuff se rassure : personne n’a oublié qu’au mois d’août, ses protégés ont croqué en l’espace d’une semaine Monaco, Paris et Lyon… Alors pourquoi ne referaient-ils pas le même coup au mois de janvier ?

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