Kévin, on a senti l’équipe un peu en dedans contre Laval…
Oui, mais je ne suis pas plus inquiet que ça, parce que c’était un match en milieu de semaine, avec des entraînements assez poussés les jours précédents, donc il y avait un peu de fatigue. On a repris le 21 juin, on a bien travaillé, on monte tout doucement en régime, on se prépare bien. L’important, ce sera d’être prêts le 11 août, pour le début du Championnat ! Et les matches amicaux sont une étape dans cette progression, il ne faut pas attacher trop d’importance au résultat. J’ai vu plein d’équipes gagner les matches de préparation et plus exister en début de championnat !
Comment vit le groupe ?
Bien, très bien. Il est réceptif, à l’écoute. Ca travaille bien. Je pense que les prochains matchs vont nous permettre de monter en puissance. On a déjà une bonne base sur laquelle s’appuyer, parce que le groupe n’a quasiment pas changé. Les joueurs se connaissent bien, ça peut être un vrai plus pour cette saison. On a tous à cœur de faire un bien meilleur parcours que le précédent et le groupe est solidaire et revanchard.
Et sur le plan du jeu ?
On a montré des belles séquences, notamment contre Brest, en première période. Notre football se met en place, les automatismes sont là, on se connait quasiment par cœur, donc monte en puissance au niveau du jeu. Notre point fort, ça restera toujours la circulation du ballon.
Quels sont les points à corriger ?
On a vu qu’on s’était fait rejoindre sur les deux derniers matches. Je pense qu’il faut que l’on apprenne à mieux gérer le score et mettre plus de poids dans nos actions offensives. En ce moment, il y a un peu de fatigue, mais si on arrive à avoir une bonne utilisation du ballon, de la percussion et du poids offensif, on pourra vraiment être dangereux. L’année dernière, nous avons aussi manqué d’efficacité, mais nous y travaillons, ça va venir ! Ce qui compte, c’est d’être prêts le 11 août.
Sens-tu une différence dans l’état d’esprit ?
Pour en avoir parlé avec certains coéquipiers, je pense que l’état d’esprit à changé, oui. On sait maintenant ce qu’il peut se passer quand on n’est pas bien et on n’a pas envie de revivre une saison galère comme l’année dernière. Ca a fait réfléchir le groupe, le club tout entier.
On note une intensité particulière dans les séances d’entraînement…
C’est la préparation, il faut gagner sa place, c’est là que ca se joue. Il faut se mettre dedans direct, parce qu’on va commencer par des gros du championnat. On n’a pas le droit d’être relâché, on a un groupe où on doit tous être à 100% pour exister. Ca se bat bien, il y a de la concurrence et tout le monde veut répondre présent. Alors oui : il y a de l’intensité, c’est vrai que ca va au charbon, mais c’est mieux que d’avoir un groupe endormi, non ?
Personnellement, comment te sens-tu ?
Pour l’instant, c’est un peu difficile car on a beaucoup travaillé et j’ai les jambes un peu lourdes. Mais je pense que d’ici deux semaines, ça devrait aller. L’important, je le répète, c’est d’être prêt pour le début du championnat.
La saison qui arrive doit te permettre de franchir un cap, de prendre une nouvelle dimension ?
Il faut que cette année soit mon année, que je fasse vraiment une bonne saison du début à la fin, au service du collectif. Je pense que j’en ai les capacités. Maintenant il faut se donner les moyens, assumer les responsabilités que le coach me donne. Il faudra donc que je réponde présent, tout simplement.
