Depuis mercredi soir, les choses sont claires : Le FC Lorient n’a plus que le championnat à disputer. La Coupe de France ne constitue plus qu’un (mauvais) souvenir. Même s’ils peuvent, bien sûr, nourrir des regrets après ce coup dur, les joueurs de Christian Gourcuff ont l’avantage de savoir désormais où ils vont et ce qu’il leur reste à faire cette saison. Au moins, ils ne se disperseront pas par la perspective de jouer un quart de finale de Coupe. Un mal pour un bien.
Audard : « On ambitionne surtout de rester en Ligue 1 ! »
Ce soir, face à l’OGC Nice, où évolue un certain Baky Koné, ils devront montrer qu’ils ont bien digéré le revers de mercredi. En rejouant trois jours après, ils n’auront pas eu trop le temps de gamberger. Ça aussi, c’est bien. Simplement, espérons que leur confiance n’ait pas été entamée. Espérons, aussi, qu’ils sauront retrouver leur force collective qui avait failli payer face à Auxerre (1-1) la semaine dernière. A noter qu’Ulrich Le Pen, le meilleur lorientais mercredi dernier (surtout en seconde mi-temps) ne sera pas du voyage en Côte d’Azur (sciatique). Un forfait qui devrait donc « profiter » à Yann Jouffre, qui sera titulaire sur le côté gauche.
En face, les hommes de Frédéric Antonetti, cinquièmes avec 43 points, n’ont pas envie de lâcher cette place qui pourrait être européenne en fin de saison. Bien que les Lorientais n’accusent qu’un retard de quatre unités sur les Azuréens et sept sur Marseille, le quatrième (qu’ils reçoivent dimanche prochain), personne dans la maison des Merlus n’évoque la possibilité de revenir dans la course à l’Europe. « On ambitionne surtout de rester en Ligue 1 ! , rappelle Fabien Audard. Il faut être relativement logique, surtout après la prestation face à Metz. Je reste persuadé que les points, il va falloir aller les chercher et que l’on n’est pas à l’abri d’une mauvaise passe. Ce n’est pas fini. Je ne sais pas ce que les autres en pensent mais moi, c’est ce que je pense sincèrement ».
Vahirua : « on peut se retrouver 14e »
Marama Vahirua, qui va retrouver un stade qu’il connaît bien (il a joué à Nice de 2004 à 2007), se situe sur la même longueur d’ondes. Il se méfie du contexte particulier et pesant (pour l’adversaire) du Stade du Ray. « Il faudra se faire violence », explique Marama, qui n’a plus marqué en championnat depuis le 8 décembre (face à Sochaux, 2-1). Conscient qu’un succès permettrait à ses couleurs de regarder un peu plus vers le haut, le Tahitien signale que lui et ses coéquipiers ont souvent manqué ce genre de rendez-vous. « A chaque fois que l’on a joué ces matches à enjeu, on est passé à côté ».
C’était notamment le cas à Rennes, en février dernier (défaite 2-0). « Mais, de toute façon, poursuit-il, l’objectif reste le maintien et il n’y a qu’en pensant au maintien que l’on fera des résultats. Il faut se méfier, aussi. Ça peut aller très vite. Si on perd ce week-end et que les autres équipes gagnent, on peut se retrouver 14e ».
