Pierrick, comment s’est déroulée la préparation de ton équipe, les U19 ?
Tout s’est très bien passé. Il a d’abord fallu prendre contact avec les nouveaux joueurs du groupe et reprendre avec les anciens. On y est allé progressivement sur six semaines de travail en aliant le physique, le technique et le tactique. Il n’y a eu aucun souci durant cette préparation d’avant saison.
Comment s’est déroulé la cohabitation entre les nouveaux et les anciens ?
Idéalement. Tout s’est très bien déroulé, comme d’habitude. On essaye de les mettre dans les meilleures conditions afin qu’il y ait une émulation entre eux.
Sens-tu déjà un groupe concerné à l’aube de cette nouvelle saison ?
Le futur me permettra de dire si mon groupe est concerné ou pas. Ils savent pourquoi ils sont là. Il y a un cadre de travail bien défini. Mais comme je le répète, tout s’est très bien passé durant ces premières semaines.
Comment as-tu vécu le transfert de Kerbernès à l’Espace FCL, toi, en tant qu’ancien joueur du club ?
Il n’y a que du positif. On travaille dorénavant dans des structures toutes neuves. Et au niveau fonctionnel cela n’a rien à voir. On a tout à portée et le fait d’être au complet ici nous permet de voir du monde et de travailler dans un cadre très agréable.
Et pour les jeunes, sens-tu une différence ?
Oui, bien sûr. Je fais une référence aux installations de Kerbernès. La vétusté et de l’ancienneté dans locaux ne nous permettaient plus de travailler dans de bonnes conditions et n’étaient plus propices à un fonctionnement optimum. Maintenant, ici, à l’Espace FCL c’est totalement l’inverse. Automatiquement on s’y sent mieux. Au niveau fonctionnel, c’est l’idéal.
La possibilité de cotoyer les professionnels prochainement, est-ce une source de motivation supplémentaire ?
Une source de motivation supplémentaire, je ne suis pas sûr. Peut-être pas à ce point là. Mais aux niveaux relationnel et de la communication, ce sera forcément un plus. Les joueurs professionnels aiment bien savoir ce qui se passe au niveau des jeunes. Le regard sera certainement différent. On pourra aussi, par séquences, basculer des jeunes avec les pros et inversement. J’espère que cela peut créer un plus.
Comment analyses-tu ton début de championnat ?
Après trois journées, on est dans la norme : une victoire, un match nul et une défaite. On est toujours en phase d’observation sur l’adpatation des jeunes dans la compétition. Mais il est encore tôt pour se prononcer sur les qualités de cette “cuvée”.
Quels sont tes objectifs principaux cette saison ?
L’objectif prioritaire, au-delà de la compétition, c’est de s’attarder sur l’épanouissement et l’évolution individuelle des jeunes. Dans un second temps, au niveau de la compétition, c’est le maintien du collectif mais aussi de faire monter un maximum de jeunes ou du moins ceux qui le méritent avec la réserve. Ceux sont mes objectifs sur la saison. Ensuite, cette promotion est encore loin de donner satisfaction. Il y a beaucoup de travail.
Aimerais-tu revivre la même saison qu’il y a trois ans ?
Oui, bien évidemment et donc participer aux phases finales. Ca peut être quelque chose de bien pour le groupe. Il est évident que tout va dépendre du lien qu’il va y avoir entre les jeunes. Il faut qu’il y ait une bonne harmonie et un groupe soudé. C’est important pour la compétition. Nous n’en sommes qu’au début et les résultats ne passent que par l’investissement maximum de chacun.
