Trois défaites de rang en championnat pour le PSG, deux pour le FCL, les deux équipes avaient pour intention de se relancer, ce soir, au Parc des Princes. La pression était davantage sur les épaules des hommes de Kombouaré, calés dans la deuxième partie de tableau, 29 points seulement. Ils entraient bien dans ce match, emmenés par des attaquants en forme Hoarau et Erding. Ces deux-là montraient dentrée quils avaient des jambes.
Première mèche allumée à la 5e minute. Audard intervenait sur une tête de Hoarau. Mais à la 10e, il devait sincliner sur un tir de lancien Havrais. [orange]But. Eh bien, non ! [/orange]Le corps arbitral le refusait, estimant que lavant-centre était en position de hors-jeu. Les images démontraient le contraire, car Hoarau sétait trouvé dans une situation idéale grâce à un renvoi involontaire dun Merlu
Quimporte, pas de but encaissé, et cétait bien là lessentiel ! Une minute plus tard, une tête admirable d’Amalfitano, sur un corner de Vahirua, était détournée par Edel. On ne sennuyait pas en ce début de partie !
[orange]Penalty ! [/orange]
A la 21e, Sessegnon était trop court pour marquer, suite à un léger cafouillage dans la surface. A la 23e, Diarra était fauché par Armand dans la surface. [orange]Penalty logique[/orange]. Marama Vahirua le transformait impeccablement. [orange]PSG-Lorient : 0-1[/orange] Trois minutes plus tard, la vista du Tahitien faisait encore mal. Après une bonne montée de Baca dans son couloir droit, lancien Havrais donnait en retrait à Vahirua, qui déviait intelligemment pour Gameiro. Son compère trompait Edel entre les jambes. [orange]PSG-Lorient : 0-2 [/orange]Coup de tonnerre au Parc, à la demi-heure, les Merlus menaient de deux buts ! Un avantage qui donnait des ailes aux hommes de Gourcuff. Les minutes suivantes furent très difficiles à vivre pour les locaux. Ils devaient faire face à un jeu léché, tout en vivacité, en une touche de balle
[orange]Le jeu à la Lorientaise, ça sappelle[/orange]
Ce récital les faisait souffrir énormément.
[orange]Bijou dAmalfitano ! [/orange]
Dépassés dans tous les domaines, ils craquaient à nouveau avant la pause. Après une nouvelle montée de Baca, Morgan Amalfitano héritait du cuir. Bénéficiant dun contre favorable, il se trouvait en position idéale face à Edel. Il piquait admirablement son ballon (36e). [orange]PSG-Lorient : 0-3 [/orange]Incroyable ! [orange]Les Parisiens étaient KO debout ![/orange] Nicolas Sarkozy, présent dans les tribunes, devait se pincer pour y croire ! Après ce troisième but, on eut le droit à des « olé » repris par les spectateurs parisiens quand les Merlus parvenaient à se passer le ballon pendant plusieurs secondes. En fin de mi-temps, les attaquants parisiens se réveillaient et Audard sortait le grand jeu. Il intervenait parfaitement dans les pieds de Lunyindula (39e) et dErding (41e) et senvolait sur une frappe d’Erding qui filait en lucarne (43e).
[orange]Lorient gère son avance [/orange]
Les Parisiens auraient fort à faire en deuxième période pour revenir au score et espérer égaliser. Mais ils faillirent encaisser un nouveau but à la 50e. Après un bon débordement, Gameiro servait Amalfitano et lancien de Sedan tentait le lob face à Edel. Cest Traoré qui sauvait en dégageant sur la ligne ! Dans les gradins, les spectateurs parisiens se faisaient plaisir, en envoyant des « Kombouaré démission », des [orange]« Et 1, et 2, et 3 zéro
», [/orange]ou bien des « Mais ils sont où les Parisiens ? ». Côté terrain, pas grand-chose à signaler. Pas étonnant, le match était déjà plié. Laurent Koscielny, touché, devait céder sa place à Genton (58e). A noter un sursaut dorgueil parisien juste après lheure de jeu. Giuly, à peine entré en jeu, butait sur Audard (61e). Lancien Monégasque remettait ça dans la minute suivante, mais sans réussite.
A la 72e, cest Marchal qui sortait sur blessure. Morel rentrait en jeu et semparait du brassard. Puis, ce fut au tour de Vahirua de quitter la pelouse. Il était remplacé par Fanchone (76e). Les derniers instants étaient un véritable calvaire pour les Parisiens. On entendait à nouveau des « olé »
Paris était résigné. Plus rien nétait marqué. Lorient était aux anges. [orange]Ce samedi 6 février restera longtemps dans les mémoires.[/orange] Nos Merlus vont pouvoir savourer ce succès, avant denchaîner par une semaine complète de travail, en vue de la réception de Toulouse, dimanche prochain (17 h). Les Toulousains ont le droit davoir peur