4 Déc 2016 | Actualités

Raphaël Guerreiro : "Continuer à travailler"

T’attends-tu à un match compliqué face à Valenciennes ?
Oui, c’est clair. C’est une équipe qui est en difficulté et qui a besoin de points. En plus, ils ont un match en retard face à Marseille. Ce n’est pas forcément la rencontre la plus simple à jouer. Ils vont essayer de prendre des points là où ils peuvent. Face à nous, ils pensent peut-être avoir leur chance. On sait qu’il faut distancer ceux qui sont derrière nous pour se rassurer encore plus. On va essayer de ne plus jouer le maintien et tenter de jouer un peu plus le haut de tableau. Il y a la possibilité d’accrocher une place pour l’Europe vu le classement actuel. On n’est pas distancé par les équipes de devant. C’est un point que l’on a dans la tête. On doit le garder. Au niveau des résultats, on verra si on peut éventuellement viser plus haut.

Te souviens-tu du match aller ?
Au match aller, ils ne nous ont pas montré grand-chose. On n’a pas vraiment été mis en difficulté sauf à la fin il me semble. Mais on ne doit pas rester fixé là-dessus. Nous aussi nous avons eu des moments compliqués au cours de la saison. A nous de ne pas commettre les mêmes erreurs. Ils vont tenter de nous rentrer dedans et d’appliquer leur rythme au milieu de terrain ou même en  balançant devant pour récupérer les seconds ballons. Ils ont aussi des atouts de poids. A nous de faire le travail pour les empêcher de développer leur jeu.

Sera-t-il indispensable de démarrer fort la partie ?
Oui, si on arrive à leur mettre la pression dès le départ, même à l’extérieur, je pense qu’ils peuvent être perturbés. Si nous sommes là et que l’on arrive à marquer le plus rapidement possible, ce serait top. Le match est totalement différent quand nous marquons au début. Contre Guingamp, je pense que le match aurait été tout autre. Ils ont quand même eu des actions mais ils ont vite baissé les bras. Ça apporte automatiquement un poids psychologique supplémentaire. On doit attaquer ce match dans de bonnes conditions et marquer le plus vite possible.

Jouez-vous avec moins de pression après avoir atteint la barre des 30 points ?
Depuis un moment, on joue déjà avec un peu moins de pression. Les derniers résultats étant bons, c’est forcément plus facile de jouer relâchés. Au début, on savait que nous étions dans la zone rouge et qu’il fallait vite réagir. Maintenant, nous nous sommes éloignés de cette zone. Ce n’est pas fini. On a déjà un poids en moins. On se doit maintenant d’évoluer notre niveau de jeu pour accrocher les équipes de haut de classement. C’est essentiel d’espérer un peu plus.

Tu as joué l’intégralité de toutes les rencontres de Ligue 1. Ce sont des débuts idéaux pour toi…
Oui, forcément. Ca veut dire également que le coach a confiance en moi et en mes qualités. Il ne m’a pas encore sorti une seule fois en championnat. C’est encourageant mais je dois continuer à travailler pour progresser. Il n’y a que comme ça que l’on obtient des résultats. Tout peut arriver aussi. Je ne m’arrête pas sur ces statistiques. On peut rapidement couler par la suite. C’est à moi de rester à mon niveau voire plus. Il y a des matches où je peux moins monter et attaquer et donc plus défendre. Il y a des matches comme cela. On apprend durant ce type de rencontre. Je suis venu ici pour avoir du temps de jeu. Je dois garder cette place au maximum.

Sens-tu une différence dans ton jeu quand tu évolues avec Kevin Monnet-Paquet ou Maxime Barthelmé ?
Oui, ça change un peu. Avec Maxime dans le jeu, on se cherchait beaucoup depuis le début de saison. Avec Kevin, en ce moment, je ressens aussi une belle complicité. Dès que j’ai la balle j’essaye de le chercher et lui aussi. Il sait qu’il peut compter sur moi pour dédoubler et faire l’effort pour revenir. Contre Guingamp, il a fait les efforts nécessaires en défense pour me couvrir. Ça rassure. C’est ce que je demande aux joueurs qui jouent devant moi. On s’adapte mutuellement. On avance, on progresse et on apporte un plus à l’équipe.

Avec Wesley, qui joue dans l’axe côté gauche, comment cela se passe ?
On se parle beaucoup. Il me couvre souvent. J’anticipe beaucoup sur mon côté. J’espère que l’on va continuer avec cette défense car on est solide en ce moment.

Tes coéquipiers ou le coach te demandent-ils de ne pas trop monter de temps en temps ?
Oui, souvent à la mi-temps le coach me demande de gérer mes courses et de rester plus tranquille. Ceux sont aussi mes qualités d’apporter un plus à l’équipe en allant de l’avant, de participer au jeu et de proposer des solutions. Ce n’est pas forcément évident quand nous ne sommes que deux au milieu de terrain. Si il n’y a pas de mouvement, on peut être en difficulté si l’équipe adverse nous met la pression. Mais c’est vrai que Wesley me « tue » un peu après chaque match en me disant de rester plus en défense. Il me le reproche parfois.

Quels sont tes objectifs de fin de saison ?
Je souhaite continuer comme ça sur le même rythme. Après il y a aussi un autre objectif plus personnel qui est la Coupe du Monde avec le Portugal. On ne sait jamais. Si ça arrive tant mieux, sinon ce n’est pas grave. Je n’ai que 20 ans. Ce ne serait pas une déception de ne pas y aller.
 

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