17 Déc 2021 | Actualités

Stéphane Diarra : “On y arrivera collectivement”

Comment abordes-tu la rencontre contre le Stade Rennais, ton club formateur ?
Je l’aborde très bien, je vais retrouver d’anciens amis avec qui j’étais au centre de formation. Je suis très content de jouer contre eux puisque ça fait quelques années maintenant que je ne suis pas retourné à Rennes. L’an passé, j’étais blessé quand nous nous sommes déplacés au Roazhon Park. Quand j’étais au centre de formation, je voyais ce stade tous les jours. Je n’ai jamais eu la chance d’y jouer. Aujourd’hui, je suis ravi d’y aller avec le FC Lorient.

Après une première partie de saison délicate en Ligue 1, penses-tu qu’un résultat positif samedi pourrait enclencher une dynamique au sein de l’effectif ?
Bien sûr, car la Coupe de France est une autre compétition. Une victoire reste une victoire. Il faut gagner que ce soit pour l’équipe, le club mais aussi pour les supporters. Cela nous permettrait de repartir sur du positif.

Qu’est-ce que la Coupe de France représente pour toi ?
C’est une très bonne question. C’est un autre challenge, un nouveau défi. Tu peux rencontrer n’importe quelle équipe. Cette coupe donne aussi la chance aux petits clubs. C’est quelque chose de beau à jouer car la coupe de France est mythique surtout quand on tu as la chance d’aller loin et de décrocher une finale au stade de France.

Tu as réalisé de belles prestations ces derniers temps. Comment expliques-tu cela ?
Grace à la détermination. J’ai beaucoup souffert l’année dernière parce que j’ai eu un certain nombre de blessures et l’équipe ne tournait pas très bien. J’en ai profité pour beaucoup réfléchir et travailler à côté. Je travaillais dans l’ombre quand j’étais chez moi. J’étais bien entouré, je recevais des conseils et je n’ai jamais douté de moi. Je faisais des efforts, j’ai toujours pensé positif.

Allez-vous vous appuyez sur le match contre Rennes en championnat pour aborder ce match de coupe ?
Oui, ça peut être une aide car on a déjà joué contre eux et on les connait. Maintenant on sait sur quels points on doit travailler et s’améliorer. C’est sûr que cela nous a servi de jouer récemment contre eux. Il faudra montrer un autre visage pour gagner ce match samedi.

Est-ce que tu as déjà fait un parcours en coupe avec Le Mans ou d’autres clubs ?
Oui, mais je ne suis jamais allé au-delà des 32èmes de finale avec Le Mans. On avait perdu contre Bordeaux à l’extérieur. C’est un des seuls parcours que j’ai fait mais c’était une belle aventure, surtout avec Le Mans. Nous étions en National et on devait d’abord passer par les premiers tours avant de rejoindre les clubs de Ligue 1. C’était l’occasion pour moi de me montrer et de me frotter à une belle équipe française. C’était une bonne expérience.

Après de belles prestations personnelles, attends-tu ce but ou cette passe décisive ?
Je ne suis pas pressé parce que je sais que je fais ce qu’il faut à coté pour l’équipe. Mon objectif, c’est aider le groupe au maximum. Je suis attaquant, c’est sûr il faut marquer et faire des passes décisives. Mais si j’aide l’équipe à bien défendre, que mon coéquipier marque en attaque et que l’on gagne, pour moi c’est un plaisir. Je ne suis pas pressé en termes de statistiques. Il faut que l’on soit efficace collectivement : c’est-à-dire donner le bon ballon au bon moment, faire les bons choix, ne pas se précipiter et terminer le travail face au but.

Dans une période délicate en termes de résultat, sur quoi vous devez-vous appuyez pour sortir de cette passe ?
Il ne faut pas se désorganiser. On se doit de rester soudés, mobilisés, ensemble.  On est dans le même bateau. On avait la même équipe en début de saison et les résultats étaient là. On traverse une mauvaise période, c’est vrai. Il faut poursuivre les efforts, travailler. Il n’y a que dans le travail que l’on s’en sortira. On y arrivera collectivement.

Ce match est l’occasion aussi de jouer plus libérés…
On doit lâcher les chevaux. On n’a pas grand-chose à perdre. Il faut jouer sans arrière-pensée, sans a priori. Il faut se donner à fond. La seule pression que l’on a, c’est d’être éliminé. Le plus important pour nous, c’est le championnat mais nous jouerons cette coupe à 100%. Ça va nous permettre de nous évader et de vivre une aventure collective.

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