Christian Gourcuff ne sera pas sur le bac samedi. Qu’est-ce que cela engendre pour vous ?
Sur le fond ça ne changera pas énormément les choses. Il y aura forcément un lien de communication, portable ou talkie-walkie pour qu’ils puissent donner des consignes et nous les transmettre aux joueurs sur le terrain. Après le travail est fait bien avant. Mis à part répercuter ses consignes, cela ne change rien. C’est vrai que c’est mieux pour tout le monde qu’il soit sur le banc. Mais ce n’est pas cela qui va changer le cours de la partie.
Vous donne-t-il quelques consignes avant d’aborder la rencontre ?
Les trois-quarts du temps ça se fait très naturellement. Il sait comment on travaille et il sait que l’on connaît ses requêtes. Il n’y a pas forcément besoin de briefing. Ensuite , il y a des consignes très particulières à appliquer au cours de la rencontre comme des remplacements ou des permutations de joueur. Ce sera à nous, sur le banc de les communiquer aux joueurs. Mais on aura toujours un moyen de communication.
Il y a toujours eu une relation de confiance entre vous et le coach…
Oui, bien évidemment. On se connaît depuis de très nombreuses années. Les choses importantes qu’il faudra transmettre, nous les ferons correctement. De toute façon, c’est comme si il était sur le banc puisqu’il sera juste derrière nous.
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