4 Déc 2016 | Actualités

Sylvain Ripoll : « Ca va finir par payer »

Les Lorientais ont retrouvé le chemin de l’entraînement ce lundi après-midi, entre détermination, confiance et solidarité. Et animés par un maître-mot : travailler. Pour que les promesses entrevues ces dernières semaines finissent très vite par payer.

La défaite concédée vendredi soir à Rennes dans les ultimes instants du match, conjuguée aux victoires de Bastia et d’Evian ce week-end, ont précipité le FC Lorient à la dernière place du classement de Ligue 1. Mais derrière l’amertume d’un revers cruel et au-delà de la froideur des chiffres, à l’heure de retrouver le chemin de l’entraînement après deux jours d’un « break » régénérant, l’heure n’était pas à la sinistrose du côté de Kerlir, où chacun s’accordait à reconnaître que ce FCL ne ressemble pas à son actuelle position au classement : « Nous n’avons pas l’attitude ni les intentions d’une équipe mal classée qui, habituellement, est timorée et sans allant, expliquait ainsi Sylvain Ripoll avant la séance de ce lundi. On a vu aussi sur nos trois derniers matches qu’il y a plus de maîtrise. La première des choses est de garder cet élan que l’on a maintenant dans le jeu depuis quelques matches. Nos contenus sont bien meilleurs et sont en adéquation avec ce que l’on souhaite faire ».

Chez les joueurs, la positive attitude a très vite succédé au coup de bambou : « La défaite de vendredi est dure à avaler, on ne méritait pas ça. Mais dans ce type de situation, il faut toujours positiver. On a vu qu’il y avait du mieux dans nos prestations depuis quelques semaines, il faut s’appuyer là-dessus et poursuivre nos efforts », souligne Wesley Lautoa, qui retrouvait ses partenaires et son brassard après un mois d’absence, mais qui sera suspendu contre Lens. Un constat également partagé par le coordinateur sportif Christophe Le Roux : « Dans le contenu, les matches face à Paris et Rennes ont été très intéressants, avec une équipe dynamique, qui n’a pas envie de subir et qui veut prendre les choses en mains. C’est révélateur de l’état d’esprit du staff, des joueurs, de l’ensemble d’un club qui ne veut pas tomber ».

Ne rien lâcher : le leitmotiv sonne comme une évidence : « Il faut conserver cet état d’esprit, être convaincu d’avoir la force de s’en sortir, poursuit Le Roux. On a une grande confiance dans ce groupe. On ne sent pas une équipe moribonde et un staff résigné, mais au contraire beaucoup de solidarité et de détermination. Nous sommes persuadés que la roue va tourner ». « On est sur la bonne voie, mais ça ne se traduit pas sur le plan comptable, enchaîne Sylvain Ripoll. Il faut garder ces intentions-là, multiplier les efforts, continuer à travailler en confiance et ça va finir par payer. Les points ne vont pas tarder à tomber ». De son côté, Wesley Lautoa résume en trois mots simples et forts l’état d’esprit qui anime le groupe : « On y croit ». Florent Chaigneau développe : « C’est une période difficile, mais ce n’est pas en baissant les bras ou en faisant la tête que les choses changeront. On doit continuer avec l’état d’esprit actuel, tout en donnant encore un peu plus tous les jours. Le groupe n’est pas résigné, loin de là. Nous sommes bien conscients de la situation, mais nous avons confiance. C’est dans ces moments-là que l’on doit être forts et soudés ».

De l’avis général, les deux dernières prestations ont été convaincantes et il n’a pas manqué grand-chose au FCL pour faire basculer le match du bon côté. « Juste ce petit allant offensif qui nous permettrait de marquer et de faire pencher la balance en notre faveur », concède Christophe Le Roux. « Il faut garder la base que l’on a vue lors des derniers matches et aller plus loin dans l’intensité sur le plan offensif, confirme l’entraîneur lorientais. Mais ce n’est pas tout : on est encore trop naïf défensivement, on donne trop d’occasions aux adversaires. Nous allons également travailler dans ce domaine ».

Travailler. Sans relâche. Car si le contenu est plus satisfaisant depuis quelques matches, si la progression est sensible et le sensation d’être dans le vrai de plus en plus concrète, nul ne saurait pour autant s’en contenter : « On sent que l’on a une base de travail et un contenu qui peuvent nous apporter un peu d’optimisme, mais ce n’est pas encore suffisant », confirme Ripoll. La trêve internationale va maintenant pouvoir permettre au groupe de préparer au mieux la réception du RC Lens, le 22 novembre. Un match qui a déjà commencé, dans la tête, dans les jambes et dans le cœur. Et dans un climat d’union sacrée. « Les joueurs ont besoin de confiance et d’enthousiasme autour d’eux, poursuit l’entraîneur lorientais. Contre Paris, le public a été très important pour l’équipe. Les supporters sont sensibles à nos intentions. On est en difficulté, on a besoin de notre public. A nous, aussi, de leur montrer ce que l’on est capable de faire ».

« Depuis le début de la saison, on sent que les supporters sont derrière nous. Les banderoles qui nous encouragent nous boostent encore plus. Il faut que tout le monde tire dans le même sens », poursuit Florent Chaigneau. Et Christophe Le Roux de conclure : « Contre Paris, on a senti que le public avait confiance en l’équipe et en ce que Sylvain Ripoll veut mettre en place. Nos supporters savent que la mission est délicate et que l’opération maintien ne sera pas simple. Mais ils peuvent compter sur nous : on ne baissera jamais les bras ! Et on s’en sortira ».

Partager sur : Facebook | X