Sylvain, la victoire face à Bastia fait-elle du bien à l’ensemble du groupe ?
Oui, forcément, c’est un soulagement pour le moral des troupes. On était dans une période délicate et nous le sommes toujours. Avoir été chercher cette victoire dans les conditions dans lesquelles nous étions a mis beaucoup de baume au cœur. Elle nous donne la marche à suivre même si rien ne sera facile et évident jusqu’à la fin de saison.
Qu’est-ce qui a changé par rapport aux rencontres précédentes ?
De petits détails. Face à Evian, le match n’était pas si mauvais que ça. Il y avait eu un petit peu de malchance par moment. Sur le match de Bastia, on a senti dans l’état d’esprit du groupe qu’il y avait une vraie volonté de bien faire les choses. On a senti une progression, on s’est accroché. Il y avait une belle organisation défensive. On a su en deuxième mi-temps profiter des brèches et se créer des occasions.
T’es-tu dit pendant le match que nous pouvions le remporter ?
Oui, j’ai senti que nous étions tout de suite bien partis et que nous étions impliqués. Il y avait beaucoup de volonté et de générosité. J’ai trouvé que nous étions solides et bien en place. Je me doutais bien qu’à un moment nous aurions eu des opportunités.
Contre Evian, vous touchez deux fois les montants. Face à Bastia, il y a le but contre son camp des Bastiais. Ce sont ces éléments qui font qu’une rencontre tourne dans un sens ou dans l’autre…
Oui, un match peut basculer sur ces détails. Il ne faut compter que sur le sort pour les mettre de notre côté. C’est à nous de provoquer les choses et je pense qu’à Bastia, en étant solides et percutants, on a aussi forcé les choses et la roue a tourné en notre faveur.
La trêve internationale débute. Arrive-t-elle au bon moment ?
Elle arrive normalement. Il vaut mieux la passer avec une victoire qu’avec une défaite supplémentaire. Je pense que le groupe est assez intelligent pour avoir la victoire modeste. Ce succès nous a permis de casser la mauvaise série et se remettre dans le bon sens. On sait que nous avons encore beaucoup de travail.
Sur quoi vas-tu travailler cette semaine ?
On essaye de garder, sur l’aspect physique, une intensité et du dynamisme. On a une partie du groupe en sélections et une autre en soins. Sur la fin de semaine, on va accentuer le travail collectif d’un point de vue organisation et cohésion. Vendredi nous affrontons Nantes pour de nouveau s’étalonner et reprendre des repères.
Nantes est un match amical mais va permettre à ton groupe de rester concerné…
Oui, le match amical tombe au bon moment. En plus de l’opposition de qualité que représente Nantes, elle va nous permettre de continuer notre travail. On va prendre ce match très au sérieux.
La semaine prochaine tu pars en formation à Clairefontaine. Comment t’organises-tu avec ton staff ?
On définit les grands axes des séances ensemble. On va bien les préparer en termes d’idées et de contenus. Le staff apportera sa patte et mènera les séances avec sa personnalité. Je pense que ça peut être bien aussi pour le groupe d’avoir un peu de changement au cours de la saison. Le leitmotiv des séances reste bien évidemment le sérieux et la concentration. En tout cas, je fais entièrement confiance au staff. On prépare les choses ensemble et on fera un point tous les soirs.
Comment se sont passées tes dernières semaines de formation ?
A Guingamp, j’ai effectué une session du BEPF au lieu d’être à Clairefontaine. C’était dans le même esprit avec des passages sur le terrain et beaucoup d’échanges. Ça s’est très passé et j’ai trouvé très intéressant le fait d’aller voir ce qui se fait ailleurs. C’est enrichissant. Je repars donc à Clairefontaine et au mois de novembre je vais à Montpellier. De nouveau une immersion au sein d’un club.
Y-a-t-il des thématiques lors de ces semaines de formation ?
Non, pas des thématiques. On fonctionne par modules. Que l’on soit à l’extérieur ou à Clairefontaine, on a un regard et des témoignages sur la vie d’un club et son fonctionnement.
