Ce match se disputait dans un contexte particulier. Le Stadium rendait un vibrant hommage à Brice, supporter toulousain agressé le 17 septembre par des hooligans du Partizan Belgrade et décédé mardi de ses blessures.
A noter, côté lorientais, les absences de joueurs cadres, tels que Vahirua, Gameiro, Amalfitano et Morel. L’attaque alignée par Gourcuff était expérimentale, avec ce duo Monterrubio-Fanchone. Le couloir droit était argentin : Sosa-Penalba. La partie débutait sur un petit rythme. Sur le plan des occasions, après le premier quart d’heure, rien à signaler ! Le néant. On n’était pas gâté par le spectacle. [orange]Les minutes défilaient et les acteurs avaient du mal à passer à la vitesse supérieure[/orange], mais ce sont nos Merlus qui dominaient, car il y avait plus de mobilité dans leur camp et parce qu’ils défendaient bien. Leur pressing gênait beaucoup la relance toulousaine.
[orange]44e : première occasion…[/orange]
Mais, ils ne parvenaient pas à se créer des situations de but. De leur côté, les hommes de Casanova semblaient émoussés. Peut-être par le match d’Europa League disputé jeudi dernier. Seul, Sissoko avait des jambes. C’est d’ailleurs ce joueur qui avait amené le danger, à la 18e minute, en transperçant l’entrejeu lorientais. Mais sa percussion fut stoppée par les retours de Sosa et Marchal. Quid d’A-P Gignac, l’ancien Merlu ? On le vit placer une tête à la 23e, mais pas de danger pour Audard. La frappe de Braaten, deux minutes plus tôt (21e), n’avait pas, non plus, déstabilisé notre gardien. Côté Merlus, Monterrubio et Fanchone tentaient de combiner aux avant-postes, mais cela manquait aussi d’automatismes.
Allait-on atteindre la pause sans avoir assisté à la moindre occasion ? Heureusement, non ! A la 44e, Franco Sosa effectuait une longue touche sur le côté droit. Penalba contrôlait et enchaînait par une frappe puissante en pivot, du gauche. Mais elle était détournée par Pelé, puis mis en corner par Capoue.
[orange]Toulouse fait le forcing [/orange]
Les Toulousains rentraient avec plus de mordant dans le second acte. 46e : Côté gauche de la surface lorientaise, Tabanou faisait des misères à Sosa (jolis dribbles) et enchainait par un tir puissant à mi-hauteur, mais Audard détournait d’une main très ferme, en corner. Clairement, Toulouse jouait un peu plus haut et les intentions étaient nettement plus offensives. A la 64e, Maxime Barthelme remplaçait Penalba. Première apparition en L1 pour Maxime, ancien joueur du Racing de Paris. Six minutes plus tard, Gignac s’essayait à la volée, sur un centre de Didot, mais elle n’était pas cadrée. Toulouse mettait beaucoup d’énergie pour remporter ce match. [orange]Gignac, Didot et consorts insistaient[/orange], mais la charnière centrale du FCL veillait !
[orange]89e : Le coup de théâtre ! [/orange]
A une minute de la fin du temps réglementaire, Didot commettait l’irréparable dans sa surface. Main de l’ancien Rennais et penalty, justifié. « Rubio » se chargeait de la sentence joliment, du plat du pied gauche. [orange]Toulouse-Lorient : 0-1 [/orange]Après une dernière frayeur -frappe de Gignac… dans le petit filet -, l’arbitre renvoyait tout le monde aux vestiaires. Yes ! Avec ce succès, nous effectuons un [orange]gros bond au classement et passons devant le PSG de Kombouaré ! [/orange] Nous voilà sixièmes ! Mais « Rubio », héros du match, ne s’enflamme pas. « Le classement est anecdotique (…). La saison est longue ».