4 Déc 2016 | Actualités

Un jour dans l’Espace : Du côté de l'hébergement…

Durant plusieurs semaines, le FC Lorient vous fait découvrir les coulisses de l’Espace FCL à travers des personnes travaillant au quotidien au centre d’entraînement. Traiteur, professeurs, jardinier et bien d’autres encore vous feront part de leur quotidien aux côtés des joueurs lorientais et des jeunes du Centre de Formation. Cette semaine, focus sur Benjamin Audran, responsable de l’hébergement à l’Ecole des Merlus.

La gestion quotidienne de l’Ecole des Merlus est gérée par deux personnes. D’un côté, nous retrouvons Béatrice Masson, coordinatrice de scolarité, avec qui nous avons fait connaissance la semaine dernière, et de l’autre, Benjamin Audran (31 ans), responsable de l’hébergement et des surveillants. Ces deux pôles étaient l’an passé gérés par Maureen Kerjouan, partie en retraite il y a quelques jours. Benjamin Audran a plusieurs missions au sein du FC Lorient : « Je suis présent au quotidien à l’Espace FCL. Depuis cette année, je suis responsable de l’hébergement et des surveillants. Je dois gérer l’organisation des plannings des surveillants, bien coordonner les transferts médicaux en collaboration avec le personnel du centre et de la scolarité ainsi que le transport des jeunes scolarisés au Lycée Colbert de Lorient ». L’an passé, Benjamin Audran était surveillant-animateur. Avec e départ de Madame Kerjouan, il a pris plus de responsabilités : « Il y a cinq surveillants au club. J’organise de la meilleure façon leur emploi du temps. Il faut être assez flexible. On s’adapte en fonction des vacances, des stages » précise-t-il.

Les surveillants ont pour principale mission de gérer les jeunes du centre sur leur temps de présence à l’Espace FCL. Notamment ceux qui dorment sur place : « Il y a deux surveillants présents tous les soirs pour encadrer les jeunes » avance Benjamin. « Pour ceux qui travaillent le soir, ils sont même devenus des confidents auprès des jeunes ». En plus de ce rôle de surveillance, ils ont également quelques missions annexes : « Le midi, ils pointent les jeunes au self, effectuent quelques travaux de réparation si besoin et vérifient l’état des chambres. Ils accompagnements aussi les BTS et les Bac Pro sur leurs lieux de stage à un moment de l’année » explique Benjamin Audran. En plus d’être en relations quotidiennes avec le corps enseignant, il travaille aussi en collaboration avec le staff technique du Centre de Formation : « Comme vous l’a dit Béatrice Masson la semaine passée, nous effectuons une réunion hebdomadaire avec les coaches pour faire le point sur la semaine écoulée et évoquer celle qui arrive ». Il est aussi en lien avec l’administration du FC Lorient pour le bon fonctionnement de l’hébergement : « Je fais un point aussi, une fois par semaine, avec Pierre Juhel. Si nous avons quelques achats à effectuer ou réparations à faire, c’est à lui que je me réfère ».

Benjamin Audran, en collaboration avec ses collègues de la scolarité, a décidé d’investir les jeunes lorientais dans l’organisation d’opérations caritatives. En effet, les joueurs du Centre de Formation vont intervenir auprès de différents organismes cette année : « Dès le mois de novembre, avec les U17, nous récolterons les bouchons utilisés sur l’Espace FCL pour l’association « Les Bouchons du Pays de Lorient ». Les jeunes feront un suivi de l’opération et préviendront l’ensemble des services du club pour le lancement de la campagne ». Au mois de décembre, ils prendront part au traditionnel Téléthon : « Le 6 décembre, nous irons avec les jeunes du Centre de Formation, sur la commune de Ploemeur. Nous mettrons en place un concours de tirs au but et de jonglages. Des maillots et des places seront à gagner ».  Il poursuit : « Nous organiserons un match avec les Merlus de Kerpape au cours de la saison et nous monterons une opération avec l’UNICEF dans le cadre du partenariat existant avec le club ». Benjamin Audran conclut en évoquant les objectifs de son rôle : « Nous devons faire en sorte que les jeunes sortent du centre en étant ouvert vers l’extérieur. Ils ne doivent pas vivre que pour le football. C’est primordial pour leur équilibre ». 

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